B

Building

Immeuble

Construction dotée d'un grand nombre d'étages

A

Antenna

Antenne

Tour métallique qui permet de recevoir ou d'émettre des ondes radioélectriques

S

Span

Pont

Construction permettant de passer au-dessus d'un fossé

E

Earth

Falaise ou Paralpinisme

Paroi rocheuse descendant à la verticale

Comment débuter le BASE jump ?

Documents à lire

TEXTE ORIGINAL PAR AMREI STÕCKL. TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

Pendant ces premières secondes, les possibilités de contrôler nos wingsuits sont limitées, en raison du manque de vitesse, mais aussi parce que l’objet est au plus proche. Les autres parties d’un saut peuvent être répéter en parachutisme, ce qui est 4 à 8 fois moins dangereux que le BASE jump 1.

Cet article est une tentative de méthode pour un départ idéal avec une wingsuit en BASE. Son objectif est de vous faire voler le plus tôt possible et de contrôler votre wingsuit et de gagner de la distance par rapport à l’objet le plus rapidement possible.

Avant le départ
Les départs où l’on pousse avec les deux pieds sont considérés comme plus stable et plus puissant, comparés aux départs où l’on pousse avec un seul pied d’appel 2. Pousser la falaise avec un seul pied pourrait produire une rotation latérale pendant l’accélération, alors que pousser avec deux pieds permet plus de puissance.

Mais, il n’y a pas de mauvaise position de départ non plus. La partie critique est de maintenir une position symétrique et équilibrée pendant les premières secondes

après le départ et pousser loin de la face verticale de l’objet (pas au-dessus). Alors que les départs à deux pieds sont plus puissants, les sorties à un pied fournissent cependant un certain élan vers l’avant et peuvent être nécessaires dans certaines situations en raison de la forme ou de la taille du point de départ. Être à l’aise et confortable avec les deux styles fera de vous un base jumper plus habile et polyvalent.

Trouvez une position stable pour vos pieds avec un rebord sur lequel pousser convenablement. Laissez le bout de vos chaussures dépasser ce rebord. Cela permet de ne pas gaspiller de puissance dans votre poussée en frottement sur la surface horizontale. Vous pouvez pousser ce rebord vertical directement, car les pointes de vos chaussures basculeront sur l’extrémité. Tout comme les blocs de départ dans les sports de course ou de natation.

Étape 1
« Penchez-vous, poussez vers l’avant et arrêtez la rotation sur un point. »
Pendant le début de la chute, le contrôle et les trajectoires sont balistiques, c’est-à-dire peu aérodynamiques. On ne fait que tomber. L’accent est donc mis sur la poussée et le contrôle de basculement vers l’avant. Le basculement doit être arrêté à un angle de -45°, juste au moment où la vitesse air est minimale.

– Accroupissez-vous, mais juste un instant. Contracter un muscle (< 0,25sec) avant sa décontraction, libère plus de puissance explosive, vous aurez donc plus de puissance disponible pour votre poussée. Ce type de départ explosif s’appelle un « Counter-Movement-Jump.3 « 

– Penchez-vous en avant et basculez. Un mouvement de rotation est créé et l’axe de rotation est sous vos pieds (lévier de1ère classe). Plus vous vous êtes accroupi, et plus ce mouvement de rotation sera petit.

– Poussez fort horizontalement avec vos deux pieds (tendez complètement vos jambes). Indiquez à vos hanches comme un mouvement de loop arrière et votre trajectoire balistique en sera beaucoup influencée ! Pendant la chute et l’accélération, l’axe de rotation se situe sur votre centre de gravité (levier de 2ème classe). Pour ralentir l’inertie de basculement du départ, vous pouvez tendre les jambes (pas les écarter), comme une ballerine lors d’une rotation, qui tend une jambe pour ralentir sa rotation. En indiquant un mouvement de loop arrière, vous déplacer votre axe de rotation en arrière. Cela crée un mouvement inverse, qui ralentit également l’élan créé par le basculement vers l’avant.

– Ouvrez maintenant les ailes de bras, mais pas encore celle de jambes. Encore une fois, une dynamique inverse sera créé. La portance des ailes des bras sont plus grande que la portance de celle de jambes. (ces deux réagissent en rotation opposée).

Comprendre la trajectoire balistique
 » Si votre regard est à l’horizon, alors vous pousserez à l’horizon ! »
Le résultat d’un bon départ dépend de la puissance de votre poussée et de sa direction. La première partie de votre vol et de votre trajectoire est fortement influencée par votre poussée au départ. Votre poussée est en relation directe avec votre parabole de départ, qui est primordiale pour une bonne séparation avec l’objet …

Analyse de données GPS : dans les premières secondes, si votre vitesse sol est supérieure à votre vitesse verticale, vous avez probablement effectué une forte poussée horizontale. Plus ces deux graphiques sont éloignés l’un de l’autre, mieux c’est.

Pour une séparation maximale de l’objet, l’étape 1 doit toujours être la même, quelle que soit la configuration de votre saut. Vous pouvez obtenir de bons résultats en compétition sans faire des départs tête baissée.

De plus, faire toujours le même mouvement entraînera mieux votre mémoire musculaire et votre coordination.

Étape 2
« Gagner de la vitesse ou ne pas gagner de la vitesse ? » Telle est la question.

L’illustration ci-dessus montre l’effet de l’étape 2 (l’étape 1 reste la même). Au début de l’étape 2, la wingsuit commence à voler avec une vitesse minimale (alors que le «décrochage» de départ se transforme en plané) … et continue à accélérer pendant cette étape : tendez votre aile de jambe, l’angle reste de -45 °, tandis que l’angle d’attaque diminue. Pour avoir un départ rapide, réduisez la transition de l’étape 2 (de 0,5 – 1,5 sec. env.) et volez proche de votre meilleure finesse. Pour un départ en competition, l’étape 2 est maintenue plus longtemps (5 à 10 sec. env.).

L’illustration ci-dessus montre deux types de départs en competition : à l’inverse, sortir tête en bas signifie que votre angle d’attaque est réduit, vous devrez donc accélérer verticalement pour augmenter votre vitesse sol. Votre vitesse sur axe pourrait accélérer plus rapidement, mais votre vitesse sol ne le sera pas nécessairement.

Étape 3
« Transition = diminution de l’accélération ».
Au début de l’étape 3, la wingsuit vole avec une accélération maximale … l’accélération diminue pendant cette étape jusqu’à ce que la vitesse sur axe soit constante (= la fin de l’étape 3). La transition se réduit, tandis que l’angle d’attaque reste le même. Au cours des 3 étapes, la wingsuit gagne en vitesse. C’est la conversion de l’énergie (la hauteur en vitesse). La production d’une traînée induite (par exemple, de nombreuses corrections sur l’aile, une mauvaise position du corps, etc.) signifie convertir une partie de l’énergie de la hauteur en traînée, pas en vitesse. Pour la même vitesse, vous aurez besoin de plus de hauteur. La conversion de la hauteur en vitesse est terminée, lorsque la vitesse est constante (tout comme le taux de chute).

Réflexions supplémentaires …
Au début de votre carrière de base jumper, vous apprenez à sauter plutôt tête haute. Mais en tant que pilote wingsuit, vous poussez horizontalement et ajustez la vitesse, le tangage et l’angle d’attaque, pour de meilleurs ouvertures.

Réfléchissez et modifier votre mémoire musculaire. Apprenez à vous pencher en avant et à pousser fermement peut sembler déroutant au début. Analyser l’efficacité et concentrez-vous sur les avantages. N’oubliez pas que cette technique empêche le mouvement pendulaire comparé à une attitude de départ trop tête en bas.

Votre « parabole » de départ est l’endroit où votre trajectoire croise une ligne de référence à 45° par rapport au point de départ. À cette intersection, vous êtes aussi loin du mur que vous avez perdu de la hauteur. Mais attention, la vitesse n’est pas comprise ! La parabole elle-même n’est pas une mesure complète des performances de départ. Il est important de prendre en compte la vitesse totale et d’afficher les données de la parabole de départ dans son contexte.

Acheter une wingsuit plus grande n’est pas la première solution pour obtenir des départs plus rapide et plus courts. Une meilleure compréhension, connaissance et éducation théorique augmentera votre sécurité et vos performances !

Annexe 1 :
Exemples
Saut de Lino Oehl avec une Colugo 3 et une étape 1 constante. L’étape 2 à, dans les deux cas, un angle d’accélération de -45°, mais avec un maintien de l’angle moyennement long pour un saut où le départ est court et plus long pour un départ en compétition. 

Annexe 2 :
Définition aérodynamique des 3 étapes
Le but de cet exemple est d’avoir le départ le plus court possible avec la meilleur finesse de vol possible.

Annexe 3 :
Sources
1.) Soreide, K., Ellingsen, C., & Knutson, V. (2007). How Dangerous is BASE Jumping? An Analysis of Adverse Events in 20,850 Jumps from the Kjerag Massif, Norway. Journal of Trauma and Acute Care Surgery, S. 1113-1117.
2. + 3.) Ham, D., Knez, W., & Young, W. (2007). A Deterministic Model of the Vertical Jump: Implications for Training. (N. S. Assosication) Journal of Strength and Conditioning Research, S.967-972.
4.) Kunz, M., & Karanikas, K. (2016). Medizinisches Aufbautraining. München: Elsevier GmbH.
5.) Physics and Dance (opened on 09.02.2019) http://web.hep.uiuc.edu/home/ggollin/dance/dance_physics.html
6.) Acrobacias y Equilibrio 1 (opend 09.02.2019) http://advenz.com/cluborion/wp-content/uploads/2012/02/backtuck-how-to.png
7.) Robson, G., & Raffaello, D. (2010). Longitudinal Stability Analysis of Jet-Powered Wingsuit. American Institute of Aeronautics and Astronautics. Toronto.
8.) Gerdes, M. (2014). The Great Book Of Base (2. Edition). BirdBrain Publishing. 

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

Au fil des années, les prérequis acceptés généralement pour commencer la wingsuit en BASE ont beaucoup changé. Il y a 10 ans, il était impensable d’enfiler une combinaison avec des ailes, à l’exception des BASE jumpers les plus expérimentés. De nos jours, nous voyons des vidéos de vol de terrain réalisées par des BASE jumpers qui ont commencé le BASE l’année précédente. Cela pourrait en partie être dû au fait que les wingsuits sont devenues plus faciles à piloter, mais ce n’est pas la seule raison. C’est principalement dû au fait que nous nous habituons à l’idée que le wingsuit BASE est juste quelque chose que tout le monde fait maintenant. Certaines barrières mentales ont été acceptées. Ce n’est pas mal du tout, car si la perception générale du sport a changé pour que les nouveaux sauteurs sentent que c’est moins difficile ou plus « normal », alors ils auront moins de problèmes pour adapter leur état d’esprit à ce défi. Mais cela ne change pas le fait que si vos départs ne sont pas adaptés pour le vol en wingsuit, alors vos chances de mourir dans une combinaison sont relativement importantes

.Sur près de 60 décès en wingsuit, beaucoup d’entre eux se sont produits immédiatement après le départ. Il semble y avoir un manque total de discussion sur la bonne technique pour partir en wingsuit. Je vois toujours des BASE jumpers soit disant « expérimentés » tomber comme des merdes des falaises du monde entier. C’est effrayant, et alors que de plus en plus de BASE jumpers se précipitent pour enfiler leurs nouvelles wingsuit, il ne fait aucun doute que plus de gens mourront en ne comprenant pas ce qui est nécessaire pour effectuer un départ en toute sécurité.

Avant de sauter en BASE avec une wingsuit, vos sorties en tracking suit doivent être propres, coordonnées et symétriques. Faire un départ en wingsuit, ce n’est pas comme faire un départ en lisse. Les départs d’un pont, ou d’un quelconque autre objets fixe, ne vous préparent pas aux départs en wingsuit. Et si vous apportez la même technique à la montagne, comme j’ai vu de nombreux sauteurs le faire, alors vous serez très désavantagé. La plupart des instructeurs de BASE apprennent aux gens à faire des départs tête haute, les yeux levés et la poitrine à l’horizon. Cela vous place dans une mauvaise position et cela ne vous met pas non plus dans une bonne configuration pour faire un départ en wingsuit rapide ou une dérive efficace.

La bonne nouvelle est qu’un départ correct en wingsuit peut être pratiquée lors des départs en tracking suit. La principale différence est qu’une position tête haute est contre-productive. Si vous faites des départs « traditionnelle » avec la tête haute, votre corps devra pivoter lentement vers l’avant pendant que vous tombez, et il vous faudra peut-être plusieurs secondes pour atteindre l’angle d’attaque approprié pour commencer à voler. Pendant ces secondes où votre corps tombe, vous ne volez pas et vous perdez de l’altitude. Vous ne gagnez pas en séparation avec l’objet et vous ne générez pas de portance. Cette terrible technique de départ ressemble exactement à un « bon » en BASE des années 90 : le corps bien bombé, la poitrine sortie, la tête haute et les yeux à l’horizon. Le seul problème est que vous êtes juste tombé de 50 mètres plus bas, et en wingsuit BASE de nos jours quelques mètres supplémentaire, sans parler de 50, font souvent la différence entre le fun et l’impact.

La chose la plus importante à comprendre en wingsuit BASE, et en tracking suit, c’est l’angle d’attaque (AoA). Il détermine votre finesse et votre vitesse. Plus tôt vous trouverez le bon angle, plus tôt vous volerez. C’est pourtant simple non ! Et l’angle d’attaque idéale n’est pas avec la tête haute. Alors pourquoi ne pas mettre votre corps dans cet angle idéal dès que possible ? La réponse évidente est que « je ne veux pas finir mon départ tête en bas ! ». Bien sûr que non. Mais, ce que vous devez comprendre, c’est que sortir trop tête haute est le meilleur moyen de finir la tête en bas justement. Une sortie tête haute dans une wingsuit signifie que l’élan du haut de votre corps vous fera pivoter vers le bas pour trouver son bon angle d’attaque. Cela vous mettra dans une position trop tête en bas avant de pouvoir se stabiliser et finalement retrouver une position idéale pour effectuer un vol efficace.

Une bonne façon est d’imaginer plonger dans une piscine peu profonde. Si vous êtes assez stupide pour sauter en BASE au moins une fois dans votre vie, alors je suis sûr que vous avez déjà plongé dans des eaux peu profondes comme moi. Lorsque vous faites cela, vous ne voulez pas toucher le fond de la piscine, alors vous sautez et vous gardez votre corps à un angle idéal pour rentrer dans l’eau en s’éloignant du bord de la piscine. Si vous sautez avec trop d’angle, vous frappez la tête par terre. Et si vous sautez comme si vous faisiez un saut BASE classique avec la tête haute, alors vous vous frappez les genoux au fond de la piscine. Un départ en wingsuit appropriée vous donne juste assez d’angle comme pour un plongeon en eau peu profonde.

Il y a deux ingrédients principaux pour effectuer un bon départ :
1. Pousser loin de la falaise pour passer la vire en dessous ;
2. Penchez-vous en avant, puis pousser avec un angle aussi proche que possible de l’angle d’attaque approprié pour le vol, de sorte que vous commencez à voler des dizaines de mètres plus tôt que si vous ne le feriez autrement.

Si vous poussez vers le haut, vous ne pouvez pas vous écarter de l’objet. Dans une wingsuit, vous devez vous pencher en avant et pousser le bord, loin de la falaise. Sauter et tomber en position arquée est presque la pire chose que vous puissiez faire. Cela signifie que vous devrez peut-être vous entraîner à nouveau et perfectionner ce mouvement dans une tracking suit ou une wingsuit débutante, avant de prendre votre wingsuit performante dans les montagnes pour sauter les exits engagés fraîchement ouverts.  

Nous entendons des BASE jumpers parler de la vitesse à laquelle leur combinaison peut commencer à voler tout le temps. La bonne nouvelle est que certaines combinaisons commencent vraiment à voler plus tôt que d’autres, grâce à la physique élémentaire. La mauvaise nouvelle est que trop de pratiquants pensent qu’ils ont besoin d’une nouvelle wingsuit alors que ce dont ils ont réellement besoin est de s’entraîner et de recadrer la perception de leur niveau de compétence.

 

Comment partir rapidement : penchez-vous en avant et pousser loin : voir la vidéo

Comment commencer à voler lentement : voir la vidéo (C’est son premier saut de wingsuit, donc pas si mal, mais ce n’est pas ce qu’on veut à long terme)

 

 

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

De nombreux base jumpers considèrent une suspente coiffante (Line Over) comme un dysfonctionnement du glisseur. Un mythe courant en BASE est que le glisseur, lorsqu’il est en haut, restreint suffisamment les lignes de commande là où un dysfonctionnement de suspente coiffante est impossible ou peu probable. Malheureusement, ce n’est pas vrai, du moins, ce n’est pas impossible, et ce qui est « peu probable » n’est pas vraiment rassurant en BASE jump.

La réponse la plus courte de cet article est : lorsque vous sautez avec le glisseur en haut, utilisez une tailgate ou une forme de restriction de vos lignes de commande. Mais voyons comment et pourquoi.

Comment cela se produit ?
Une suspente coiffante est causée par la mise en pression du bord de fuite en premier « à cause » des élévateurs arrières et des lignes de commande plus longue, pendant la séquence d’ouverture. Sans glisseur, les lignes de commande et les élévateurs arrières peuvent facilement se retrouver sur l’extrados pendant les phases d’expansion et de gonflage, en raison de leur plus grande longueur et du mouvement ondulatoire qui se produit pendant l’étirement des suspentes. Les ouvertures des voiles de BASE doivent avoir une mise en pression où le bord d’attaque est présenté d’abord afin d’éviter cela. L’expansion avec le bord d’attaque en premier est encouragée avec la restriction des lignes de commande et grâce au pliage.

Alors que le glisseur, lorsqu’il est en haut, fait un travail très efficace pour retenir les lignes de commandes, le glisseur seul ne peut pas les restreindre suffisamment pour les empêcher totalement de se propager sur la surface supérieure. Pour cette raison, nous devons respecter certaines précautions, même lors du pliage pour un saut glisseur haut.

Le pliage : une des méthodes qui encourage l’expansion du bord d’attaque en premier est connue sous le nom de « Tilley Fold » (du nom de Martin Tilley (Asylum Designs) qui l’a popularisé pour la première fois). Le Tilley Fold, illustré ci-dessous, empile les plis de réduction du parachute au-dessus du bord de fuite et de la tailpocket, ce qui retarde l’expansion du bord de fuite et encourage l’expansion du bord d’attaque.

La méthode de réduction «Tilley Fold» encourage l’expansion du bord d’attaque en premier

Restriction des lignes de commande :
Tous les base jumpers sont initiés à utilisé une « Tail Gate » au début de leur formation, car son utilisation est une pratique standard pour les sauts glisseur bas. Il s’agit traditionnellement d’une petite longueur de cordon fixée à une ligne C interne près de la surface inférieure. Le cordon est enroulé autour des lignes de commande et des lignes C / D internes, juste en dessous des points de fixation de la ligne de frein en bord de fuite. La Tail Gate a pris plusieurs formes au fil des années, de nombreux base jumpers ne jurent que par du papier adhésif, et d’autres choses ont été utilisées (même un brin d’herbe, noué autour des suspentes).

Cependant, lors du pliage glisseur haut, l’option la plus propre et la plus efficace est l’utilisation d’une « Slider Gate ». La Slider Gate déplace le point d’attache de la Tail Gate vers l’arrière du glisseur, où les lignes de commandes passent sur le glisseur pendant le pliage. Non seulement, c’est un endroit pratique et simple pour retenir les lignes, mais il sert également de forme de « contrôle du glisseur », aidant à empêcher la descente prématurée du glisseur pendant la phase d’étirement. Voir la photo de la mise en place de la Slider Gate.

Voici la meilleure partie :
Vous n’avez pas besoin d’acheter de nouveaux équipements. La Slider Gate peut être facilement installée sur n’importe quel voile de BASE par un plieur – réparateur expérimenté.

 

 

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

En 2019, toutes les techniques de réglages des freins en BASE jump sont les mêmes. Il y a une ligne de contrôle, un anneau de guidage, une boucle de rangement et des loops de réglage sur les freins de la ligne de contrôle. Et, bien sûr, une poignée de frein. En utilisant ces éléments, vous devez configurer votre pliage pour le type de saut que vous vous apprêtez à faire.

Il n’y a pas de saut de BASE où il n’est pas nécessaire de ranger et régler vos freins. Même les sauts voile déplié (rollover, TARD, etc) sont effectué avec les freins réglés. C’est donc une étape essentielle.
Ce bref article peut servir de mise à jour ou de référence pour les base jumpers qui souhaitent vérifier leurs réglages, mais il ne peut pas remplacer les instructions appropriées d’un mentor de BASE qualifié.

Il existe deux catégories pour ranger vos freins, glisseur haut et glisseur bas (ou sans glisseur).

© Loren Cox

Glisseur haut
Utilisez votre réglage de frein peu profond (Shallow Brake Setting). Oui, c’est celui le plus proche de la poignée de frein.

La séquence de réglage est la suivante :
1. Passer la ligne de contrôle à travers l’œillet du glisseur.
2. Passer la ligne à travers l’anneau de guidage.
3. Insérer la poignée de frein dans le loop de réglage proche de la poignée, sous l’anneau de guidage, puis insérer l’extrémité de la poignée dans son support élastique.
4. Appuyez fermement sur la poignée de frein et sur son velcro et rangez l’excédent de suspente de frein dans son logement.

© Dante Wardlaw

Sans glisseur (ou glisseur bas)
Utilisez votre réglage de frein profond ou très-profond (Deep Brake Setting ou Deep Deep Brake Settings). Ce sont les réglages les plus proches du parachute.

LRM *: la séquence commence par sortir la ligne de contrôle de frein à l’extérieur des anneaux de guidage et à l’extérieur des oeillets (si le glisseur n’est pas retiré).
1. Passez la boucle de rangement en spectra de l’élévateur, à travers le loop de réglage sur la ligne de contrôle, puis à travers l’anneau de guidage.
2. Passez l’embout de la poignée de frein à travers la boucle en spectra et dans le support élastique.
3. Appuyez fermement sur la poignée de frein et sur son velcro et rangez l’excédent de la ligne de contrôle dans son logement.

Si la ligne de contrôle reste à l’intérieur des anneaux de guide et des œillets du glisseur : dans ce scénario, vous laissez la ligne de contrôle acheminée à travers l’anneau de guidage sur l’élévateur et à travers les œillets du glisseur, si le glisseur n’est pas enlevé complètement. Ici, vous pouvez ranger les freins de la même manière que lorsque vous sauter avec le glisseur haut, avec la poignée de frein à travers le loop de réglage, sous l’anneau de guidage et insérer dans son support élastique. Appuyez fermement le velcro de la poignée de frein et rangez l’excédent à l’endroit prévu.

Étapes et paramètres pour Glisseur Haut ou Sans Glisseur / Glisseur Bas

Dois-je toujours régler mes lignes de contrôle sur le réglage très profond ou peu profond pour les sauts glisseur bas (ou sans glisseur ) ?
La réponse à cette question se trouve dans l’article : Tout savoir sur les réglages de freins.

Utiliser le LRM ou ne pas utiser le LRM ?
Lors des sauts du glisseur haut, les lignes de contrôle sont acheminées à travers les anneaux de guidage sur les élévateurs et à travers les œillets du glisseur. Pour les applications avec glisseur bas (ou sans  glisseur), la technique la plus populaire en Amérique du Nord consiste à acheminer les lignes de contrôle à l’extérieur des anneaux de guidage (et à l’extérieur des œillets du glisseur s’il est en bas et non enlevé complètement).

Dans d’autres parties du monde, notamment en Australie et dans une partie de l’Europe, de nombreux base jumpers laissent les lignes de contrôles à l’intérieur des anneaux de guidage pour sauter glisseur bas. L’analyse avantages/inconvénients dépend ici de la probabilité de deux événements :
1. Un suspente coiffante, qui peut être résorbée en dégrafant une poignée de frein si votre ligne de contrôle est en dehors de l’anneau de guidage.
2. Une perte accidentelle d’une poignée de frein et une perte de contrôle de votre parachute.

(1) Si vous sautez dans une zone où l’atterrissage est sécurisé et peut être effectué à l’aide des élévateurs arrières, et que si vous laisser échapper accidentellement une poignée est sans conséquence grave, alors il est logique d’acheminer la ligne de contrôle à l’extérieur des anneaux de guidage. Le risque d’échapper une poignée en cas de mauvais contrôle est faible et l’intérêt d’avoir la possibilité de lâcher une poignée en cas de suspente coiffante est intéressant dans ce cas.

(2) Si vous sautez dans une zone où échapper une poignée peut entraîner des blessures graves, car vous avez besoin d’un contrôle total de votre parachute pour atterrir en toute sécurité (c’est-à-dire presque tout les posés de BASE en Australie), et vous pensez que les chances de d’échapper une poignée sont plus grandes que les chances d’avoir une suspente coiffante (c’est ce que je pense), alors il est plus intelligent d’acheminer les lignes de contrôle à travers les anneaux, ce qui empêche la perte d’une poignée.

Probablement, vous vous habituerez à l’une ou à l’autre technique de montage pour les sauts glisseur bas, et c’est très bien ainsi. Les caractéristiques de contrôle et de maîtrise    d’un parachute avec des lignes de contrôle acheminées dans ou hors des anneaux de guidage sont nettement différentes.

Utilisez TOUJOURS une forme de maintien des commandes de contrôle, que ce soit une tailgate standard, du scotch de masquage, un pliage spécifique restrictifs ou une combinaison de touts cela. Si vous n’utilisez pas le routage des lignes de contrôle en dehors des anneaux (LRM*), alors c’est une bonne idée d’avoir des poignées libérables et un coupe suspente.

* Le LRM (Line Release Modification) est la pratique consistant à acheminer vos ligne de contrôle à l’extérieur des anneaux de guidage des élévateurs et des œillets du glisseur, lors d’un saut dans une configuration de glisseur bas. Ce concept simple a été conçu par Mark Hewitt en 1986.

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