Il y a encore beaucoup de discussions sur les décès en wingsuit et les dangers du vol de proximité. Cela fait plus de 15 ans que Loic Jean-Albert a fait exploser la pratique du vol en terrain en rasant une pente de neige à Verbier, mais la progression et l’apprentissage ont progressé lentement. Cela est dû en partie à de mauvais conseils présent sur les forums, à des amis qui enseignent à des amis (parfois de mauvaises habitudes), ce qui peut entraîner des déclarations comme « Il est plus sûr de voler à coté de la falaise que survoler le terrain ». Depuis la publication de cet article en 2013, beaucoup de choses ont changé ! Ceci s’est produit ou encore cela et de nombreuses personnes ont commencé à s’intéresser de plus près à la façon dont elles devraient progresser dans cette pratique.
Passons en revue quelques vieux mythes de wingsuit en BASE :
1. Il est plus sûr de voler à coté de la falaise (horizontalement), que de se rapprocher (verticalement) du terrain.
C’est probablement la fausse idée la plus courante sur le vol en terrain en wingsuit. Bien que je convienne que la plupart des décès en wingsuit se sont produits lorsque le pilote a heurté le fond de quelque chose (le sol), au lieu d’a côté de quelque chose (le mur). Je ne pense pas que ce soit vrai de dire qu’il est plus sûr de voler le long d’une falaise. Les gens disent que « vous pouvez toujours vous détourner » de l’objet, ou « vous en sortir ». Le problème avec cela est que les virages en wingsuit sont complexes et difficiles à juger. Même les pilotes qui utilisent des angles d’attaques très prononcés et peuvent faire des corrections très rapide, dérivent toujours dans leurs virages et perdent de l’altitude. En tant que pilote de terrain débutant, vous dériverez beaucoup plus et perdrez beaucoup plus d’altitude que vous ne l’imaginez. Il est facile de dériver vers la falaise lorsque vous vous en « détournez », ou de toucher une partie plus basse et plus positive de la falaise lorsque vous perdez de l’altitude à cause de votre virage « d’échappement ». De plus, les petits ajustements latéraux sont plus techniques que les petits ajustements verticaux. La trajectoire la plus simple dans une wingsuit est une LIGNE DROITE, et si vous êtes débutant et que vous vous mettez dans une situation dans laquelle vous devez vous détourner de la falaise, alors vous êtes stupide. Si vous volez si loin de lui qu’aucun virage ne sera nécessaire, alors votre travail est bon (mais ce n’est pas encore vraiment du vol de terrain).
2. Il n’y a « aucune marge d’erreur en wingsuit BASE ».
Le mot « marge » est trop souvent utilisé. « Vous n’avez aucune marge d’erreur », est la description la plus courante du vol de proximité par un de ces types intelligents que vous venez de rencontrer. Le problème est que la plupart des gens ne comprennent même pas les paramètres issus de cette marge, lorsque nous volons près du relief. Les pilotes de terrain expérimentés peuvent faire toutes sortes de choses folles, comme voler à travers des trous dans la montagne. Mais si vous débutez, vous devriez commencer par survoler un terrain très escarpé et plonger, en vous rapprochant verticalement de celui-ci. J’ai appris cela d’un Norvégien sage, il y a de nombreuses années.
Imaginez un élastique géant, tenu à 150 m au-dessus de la pente que vous allez survoler. Il est fixé à 150 m au-dessus de votre ligne, au niveau de votre « meilleure finesse ». Cela signifie que si vous sortez et survolez tout droit au mieux, vous serez à 150 m au-dessus de la pente. Prenons cet élastique et tirons dessus, en l’étirant complètement et rapidement. Plus nous l’étirons, plus nous nous rapprochons de la pente de la montagne et plus nous avons de marge. Je le répète : plus vous vous rapprochez de la pente raide de la montagne, et plus vous étirez cet élastique, plus vous avez de marge en réserve. Plus vous plongez, et plus vous allez vite, et plus vous volez dans l’angle d’attaque adéquate (au-delà de votre angle de « meilleure finesse »), plus vous avez de la marge. Bien sûr, vous vous rapprochez également du sol, mais plus vous vous rapprochez, plus l’élastique est étiré et plus vous avez conservé de l’énergie disponible. Idéalement, si vous voulez racler le menton par terre, vous le ferez à un point où l’élastique est tendu au maximum du possible, où vous tirez dessus aussi fort que possible, que même si seules vos mains opèrent une légère correction sur vos baguettes, BIM !, vous vous éloignez du sol, loin de la pente. Si vous ne comprenez pas cette analogie, vous ne comprenez pas le vol de proximité en wingsuit. Mais attendez, je vais encore continuer d’essayer de vous expliquer.
Essentiellement, ce que je dis, c’est que cela devrait vous prendre un effort considérable pour plonger sur le terrain que vous voulez survoler.
La section suivante a été modifiée en 2018 pour inclure les ressources récemment disponibles : Pour tous les vols terrain, vous devriez piloter votre wingsuit à un angle d’attaque faible, ce qui signifie qu’un petit ajustement de l’angle d’attaque augmentera instantanément et considérablement votre séparation par rapport au terrain. Pour vos premiers vols de terrain, lorsque vous survolez un terrain escarpé de cette manière, vous devriez vous sentir comme si vous étiez au bout de cet élastique entièrement tendue, sur le point d’être éloignée du terrain à tout moment. C’est une façon de définir la marge en wingsuit BASE. Si vous volez plus plat (finesse maximum), trop lent (angle d’attaque trop élevé) et que vous n’étirez pas cet élastique, alors : vous n’avez aucune marge d’erreur ! Donc, ne faites pas ça. Volez des lignes raides avec la bonne position du corps. En outre, il est important de se rappeler ceci : si vous n’êtes pas en mesure de transformer déjà en parachutisme votre accélération verticale en une belle ressource, alors vous n’êtes pas prêt de sauter en BASE avec une wingsuit. Ce qui précède est écrit avec l’hypothèse que toute personne qui commence à voler près du terrain sait déjà comment se sortir d’une belle accélération verticale, avec efficacité depuis un avion. C’est votre cas ?
Le deuxième ingrédient nécessaire à une bonne marge, est bien sûr la distance par rapport au terrain. Dire que le wingsuit BASE n’a « AUCUNE MARGE » pour l’erreur, même quand c’est fait correctement, est complètement stupide. Oui, c’est un sport impitoyable. Oui, c’est intrinsèquement dangereux et extrême. Mais nous avons une marge d’erreur et nous pouvons choisir de l’étendre. En plus de maintenir des marges physiques, les meilleures façons de rester en sécurité sont de garder votre ego (l’image que vous voulez montrer aux autres) sous contrôle, d’obtenir des informations de base jumpers plus expérimentés et de se soucier moins de la vidéo que vous essayez d’obtenir.
3. Être un expert en wingsuit signifie que vous pouvez être un expert en vol de terrain, et vice-versa.
Bien piloter une wingsuit et piloter une wingsuit en toute sécurité près du terrain sont des choses totalement différentes. Jusqu’à ce que vous compreniez vraiment combien vous dérivez et deviez dans vos virages, combien d’altitude vous perdez vraiment dans les virages, et à quel point votre wingsuit est vraiment stable lorsque vous plongez vers le sol, vous n’êtes pas prêt de voler près du terrain, même si vous pensez que vous l’êtes. Il y a des choses que vous ne pouvez pas apprendre en parachutisme. De même, de nombreux base jumpers pensent qu’ils sont des experts en wingsuit, mais ils sont loin d’être de vrai pilotes experts en wingsuit. Devenir pilote expert en wingsuit ne peut se produire que dans un environnement de parachutisme. Vous ne pouvez pas devenir un expert dans une soufflerie pour wingsuit, et vous ne pouvez pas devenir un expert en BASE uniquement. La pratique se déroule au fil du temps, dans un environnement où vous pouvez voler en grandes formations rapides avec d’autres pilotes expérimentés, apporter des modifications importantes à votre angle d’attaque et votre direction, et perdre le contrôle de votre wingsuit avec de la place pour vous récupérer. Tout cela équivaut à des centaines, voir des milliers, de sauts en parachutisme.
4. Avoir une wingsuit plus grande rend le terrain plus sûr.
Avoir une wingsuit plus grande signifie seulement avoir une wingsuit plus grande, et rien d’autre.
5. Vous pouvez apprendre seul à voler en wingsuit BASE et apprendre seul le vol de terrain, en toute sécurité.
Vous pourriez survivre sans les conseils de pilotes plus expérimentés, mais vous aurez besoin de beaucoup plus de chance. J’apprends et je progresse toujours chaque année, mais au cours des trois dernières années, j’ai passé beaucoup de temps avec des base jumpers beaucoup moins expérimentés et j’ai eu beaucoup d’occasions de demander à ces personnes des choses qui pourraient les tuer par la suite.
Voici quelques questions qui auraient peux-être empêché l’issue fatale de certaines personnes que je connaissais :
1. Dois-je plonger sur le terrain avec cette grosse caméra montée sur mon pied ? Où dois-je monter mes caméras ?
2. Dois-je faire mes premiers vols près du sol ou à côté du mur ? Où dois-je faire mes premiers vols de terrain ?
3. Dois-je laisser cette wingsuit populaire me faire me sentir mieux et sauter au-dessus de mon niveau de compétence ? Où dois-je sauter cette wingsuit populaire ?
4. Dois-je plonger sur le terrain ou survoler des obstacles ? Si je veux survoler cette chose, quelle devrait être ma ligne ?
5. Dois-je faire voler ma wingsuit « flottante » (peu rapide) sur un terrain plus plat ? Je suis mal à l’aise dans une plongée raide, alors dois-je survoler ce terrain plus plat là-bas ?
6. Dois-je sauter ce petit conteneur avec cette wingsuit performante ? Je me sens super confiant avec, mais certaines choses comme le déploiement de mon parachute avec cette wingsuit n’est vraiment pas facile.
Le problème de l’inexpérience est que vous ne savez pas quelles questions poser. Pour des raisons de sécurité, vous devez simplement supposer que chaque fois que vous faites quelque chose de nouveau, vous devriez obtenir des conseils à ce sujet. Il suffit de demander. Soyez humble et demandez. Il y a des base jumpers expérimentés, et la plupart de ceux que je connais sont prêts à vous répondre.
7. Votre expérience sur votre falaise locale vous a préparé pour le wingsuit BASE jump dans les montagnes.
Le saut de BASE jump en wingsuit en montagne n’est pas un saut de BASE normal. Tout est différent, du départ à l’ouverture. Si vous laissez vos sauts glisseur bas et sub-terminaux vous faire sentir expérimenté dans le monde du BASE en wingsuit, vous allez avoir de mauvaises surprises. Ce n’est pas parce que vous avez des « centaines » de sauts de BASE réguliers, que vous êtes prêt à faire du wingsuit BASE. C’est nouveau et c’est différent, et vous devez être sûr que la perception de votre compétence est en adéquation avec vos compétences réelles. Trop souvent, ce n’est pas le cas. Lorsque vous irez sauter en montagne avec votre wingsuit pour la première saison ou la deuxième, vous serez un débutant. Et ce n’est pas un problème d’être un débutant !
8. Vous ne pouvez pas remonter en wingsuit (et autres impossibilités).
Pour être juste, ce mythe a maintenant été largement démontré. Mais, c’est parfaitement analogue aux nombreuses idées fausses concernant le vol en wingsuit. Il y a quelques années, lorsque nous avons découvert que nous pouvions réellement prendre de l’altitude dans une wingsuit, de nombreux « experts » de renommée mondiale ont déclaré que cela était impossible. C’était parce que c’était impossible pour eux. Ils n’ont pas pu le « voir », car ils ne l’avaient pas vécu. Les mêmes experts ont condamné les « grosses wingsuits » comme dangereuses, lentes et sans intérêts. Aujourd’hui, ce sont les mêmes « experts » qui disent que le vol de terrain en wingsuit n’ont « aucune marge d’erreur ». Fuck les experts d’Internet ! Ce n’est pas parce qu’ils ne peuvent pas le faire que c’est impossible ou suicidaire. Évitez les forums, ils contiennent surtout des conneries.
Pour résumer :
À mon avis, les principaux problèmes des sauts de BASE en wingsuit ne sont pas un manque de marge, mais plutôt une fausse idée répandue sur les compétences personnelles (les gens pensent qu’ils sont meilleurs dans ce domaine qu’ils ne le sont vraiment) et un manque d’éducation (peu enseignent, et peu accordent suffisamment d’importance à l’apprentissage).
Le wingsuit BASE est si « élitiste » et spécial que de nombreux participants ont le sentiment d’avoir déjà atteint un niveau qui en font des « sauteurs expérimentés » simplement parce qu’ils ont réussi à le faire. C’est comme si le simple fait de porter une wingsuit et de sauter d’une falaise vous faisait sentir si spécial que votre ego vous empêchait d’admettre que vous étiez toujours un débutant et que vous risquiez constamment de faire une erreur fatale.
Nous faisons quelque chose qui est intrinsèquement dangereux, et il n’y a pas beaucoup de stages officielle disponible. Pire encore, beaucoup de gens se confondent en pensant qu’ils ont suffisamment d’expérience et de connaissances pour faire ce qu’ils voient dans les vidéos. En l’absence de classifications et de niveaux, nous nous classons souvent mal.
Dans d’autres sports, comme en l’escalade, vous savez que si vous êtes un grimpeur de 6a et il n’est pas logique d’essayer des voies en 7b. En wingsuit BASE ont ne le fait pas, et le résultat est que nous avons des grimpeurs qui se lancent dans des voies de 7b. Et ce qui rend ça doublement dangereux, c’est que vous ne pouvez pas tenter votre chance sur une voie en 7b sans l’expérience nécessaire parce que c’est une ascension qui demande un effort plus important et technique, alors que dans certains cas, certains pilotes en wingsuit arrivent sur ces spots techniques et pensent que simplement « s’en sortir » signifie qu’ils sont qualifiés pour être là parce que la gravité est plus facile à obtenir dans ce sens. Il est possible de voler près du terrain sans beaucoup de compétences ou d’expérience, et de s’en tirer à quelques reprises, en vous faisant croire que vous savez réellement comment le faire en toute sécurité. Cet été, j’ai même vu des pilotes « expérimentés » que de nombreux autres wingsuiters reconnaissait pour avoir fait des erreurs relativement basiques et qui ont fait des erreurs qui auraient pu leur coûter la vie, et ils les ont faites sans même savoir que c’était des erreurs.
Suivez un stage. Vous avez toute votre vie pour vous tuer, il n’est donc pas nécessaire de ce pressé.
Ps. Tout ce qui précède s’applique également à moi et si je meurs en wingsuit BASE ne signifiera pas que le sport n’a aucune marge d’erreur. Cela signifie simplement que tous les humains sont capables de faire de multiples erreurs aggravées.
Déploiement du parachute après une ressource en wingsuit
Les déploiements en wingsuits sont peut-être l’une des action les plus compliquées du parachutisme. La transition du vol en wingsuit au vol sous un parachute est complexe et n’est pas sans dangers. Elle mérite d’être étudiée.
La tendance actuelle en matière de développement est vers des conceptions plus élaborées et plus performante de wingsuit, qui atteignent des vitesses de vol plus élevées, que nous l’avions vu auparavant. Cela se traduit par un risque plus important pour les pilotes qui ne s’entraînent pas à la bonne technique d’ouverture.
L’un des problèmes les plus courants à l’heure actuelle est le déploiement du parachute à une vitesse trop élevée, ce qui peut endommager l’équipement, blesser le pilote lui-même et encourager de violentes ouvertures avec une mauvaise orientation qui peuvent entraîner des torsades pré ou post ouverture. Nous aimerions vous présenter quelques exemples de procédures de déploiement qui se sont avérées efficaces et discuter d’autres facteurs que vous pouvez contrôler pour augmenter vos chances d’avoir des ouvertures en toute sécurité, orienté, et sans torsades de suspentes.
Une ressource par Dan Dupuis
La ressource en wingsuit
Elle a été un sujet de multiples conversations, mais il semble y avoir un malentendu sur la façon dont elle peut être utilisée pour améliorer les ouvertures en wingsuits.
Tout d’abord, nous devons comprendre que la vitesse sur axe augmente lorsque nous déclenchons une ressource avec une wingsuits performante. Il s’agit d’une technique couramment utilisée dans les compétitions pour obtenir une meilleure vitesse finale en fin de parcours. Imaginé établir une ressource depuis une vitesse si importante vous ralentirai trop rapidement et cela revient à imaginé qu’un pilote sous une voile performante devrait toucher les pieds au sol dès qu’il arrête son virage engagé, au lieu d’attendre la fin de leur swoop.
Une wingsuit performance peut convertir cette énergie retenue, mais nous devons « l’essouffler » avant d’initier le déploiement du parachute. En particulier dans l’environnement BASE jump et heureusement, le processus de réduction de notre vitesse implique également une augmentation du vol et un gain d’altitude. C’est un avantage dans presque toutes les situations, cela nous donne une séparation par rapport au terrain, plus de temps pour ouvrir le parachute et augmente nos options de poser avec une meilleure altitude de déploiement. Dans l’environnement BASE jump, lorsque vous volez à grande vitesse, une « ouverture d’urgence » ne se produit plus obligatoirement à basse altitude. La conversion de notre vitesse nous permet de nous séparer du terrain et de tirer à une altitude plus sûre. En parachutisme, la conversion de notre vitesse nous permet plus d’options après la séparation, et nous permet de choisir l’emplacement et l’altitude de notre déploiement avec plus de liberté.
Techniques
Il existe deux techniques courantes pour passer d’une configuration de vol au déploiement :
1. La ressource volontaire.
2. La technique relâchée, où la vitesse est réduite.
La ressource volontaire par Dan Dupuis
1. La ressource volontaire
Pour effectuer une ressource volontaire, gardez ces quelques points en tête :
1. La meilleure ressource volontaire (et la plus performante) émerge d’un vol en palier, et non d’une plongée abrupte. Cela signifie que nous devons passer en douceur de notre configuration de vol à faible angle d’attaque (AoA), de vol à grande vitesse avec une trajectoire de descente, avant d’augmenter progressivement notre angle d’attaque. Avec des termes moins techniques : nous plongeons, nous nous stabilisons, et alors seulement nous poussons vers le haut tête haute. Si vous gagner de l’altitude graduellement, avant d’être tête haute, vous éviterez le scénario « Air Brake » qui peut entraîner un décrochage à grande vitesse.
2. Plus vous vous élever, plus votre vitesse est lente, plus l’angle d’attaque est important, et vous devez continuer à voler pour gagner de la hauteur. Cela signifie que lorsque vous gagner de la hauteur avec une telle ressource, vous vous préparer à être tête haute, et au sommet de votre ressource, vous serez dans la configuration d’angle d’attaque le plus élevée (presque debout).
3. Si vous déployer votre parachute au sommet d’une ressource avec un angle d’attaque important, cela signifie que vous déploierez dans des turbulences. Gardez à l’esprit que cela signifie également déployer avec une vitesse faible. Le déploiement à basse vitesse est une méthode très efficace et très contrôlable, tant que votre extracteur et votre ligne d’extraction sont de la bonne longueur (une ligne de 2,5m – 3m et un extracteur 38 pouces pour le BASE est idéal.)
4. Si vous attendez après le sommet de votre ressource, méfiez-vous : vous aurez tendance à vous déployer dans une configuration tête en bas, ce qui augmente le risque de complications et de twists, car vous êtes plus susceptible d’être « balancé » car le déploiement de la voile corrige rapidement la position de votre corps.
2. La technique relâchée
Pour cette technique, gardez ces quelques points en tête :
1. Planifiez à l’avance et détendez la position de votre corps. Respirez et détendez votre wingsuit, au lieu de continuer à maintenir une position ferme. Cela réduit globalement le vol de la wingsuit et l’on se rapproche d’une vitesse de déploiement approprié. De cette configuration, une ressource volontaire n’entraînera pas autant d’augmentation de vitesse horizontale. Il ne devrait pas non plus avoir assez d’énergie en stock pour vous donner une ressource efficace. Si vous ressentez toujours beaucoup de « G-Force » dans votre ressource, alors vous n’avez pas suffisamment ralenti avant d’initier la ressource.
2. Cette technique est mieux adaptée aux pilotes qui souhaitent déployer leur parachute à un angle d’attaque qui permet un meilleur flux d’air sur l’extrados de leur wingsuit. C’est-à-dire qu’au lieu de déployer avec un angle d’attaque très important (position proche du cobra) et à basse vitesse, vous déployez dans une configuration à vitesse modérément réduite.
3. Avec cette technique, le concept derrière cette ressource avant le déploiement, est de ralentir votre vitesse de vol et d’ajuster l’angle de votre trajectoire de vol et le flux d’air sur votre wingsuit pour encourager une extraction propre de votre parachute.
Étapes de déploiement
Tirer votre extracteur trop tôt dans une ressource signifie que vous risquez de déployer à une vitesse anormalement élevée et à un angle d’attaque peu approprié. Idéalement, vous devriez jeter votre extracteur :
– Soit avant le sommet de votre ressource volontaire, pour vous permettre d’être légèrement tête haute et avec une perte de vitesse suffisante,
– Soit après la technique relâchée, et à une trajectoire de descente plus horizontale.
La réduction de la vitesse réduit la pression interne de votre wingsuit, ce qui rend l’accès vers la pochette d’extracteur plus aisée, et vous aide également à avoir un déploiement plus propre et plus symétrique.
La symétrie est importante lors du déploiement
La symétrie
La symétrie en aérodynamique est primordiale. Sans une portance, un poids et une traînée symétrique, votre wingsuit tournera sur son axe longitudinal (axe de roulis). Cela signifie que vous devez faire le même mouvement avec vos bras gauche et droit. N’oubliez pas qu’une jambe allongée plus que l’autre entraînera une force motrice asymétrique. Si vous étendez la gauche et pliez la jambe droite, vous tournerez légèrement. Même un léger virage rendra les torsades plus probables.
La symétrie est importante lors du déploiement
Choix de la voile
Enfin, le choix de la voile est à prendre en considération. Les vieux parachutes peuvent toujours convenir pour une utilisation avec des wingsuits de petites tailles, mais la tranquillité d’esprit qui résulte des ouvertures plus saines, fait qu’une voile spécifique à la wingsuit vaut bien l’investissement avant de commencer à piloter une wingsuit performante. Il y a une très bonne raison pour laquelle plusieurs sociétés ont passé du temps et de l’argent à produire des voiles spécifique à la wingsuit, et pourquoi certains de ces produits sont devenus si populaires parmi les meilleurs pilotes. L’argent que vous économisez sur les repliages de la réserve peut compenser le coût d’une voile plus fiable pour la wingsuit. Lorsque vous plier votre voile spécifique à la wingsuits, pensez à suivre les conseils décrits dans cet article. Nous avons constaté que cela fonctionne bien pour nous et nous recommandons à tous les pilotes de wingsuit d’envisager cette méthode.
Merci d’avoir lu, et n’hésitez pas à nous contacter pour des questions ou des commentaires. Nos instructeurs Next Level sont disponibles pour un coaching avec un ratio de 1 pour 1, lors des camps, ou même lors d’un rassemblement. Contactez-nous !
Voler en wingsuit, si vous êtes préparé, est assez simple. Cela ne demande pas beaucoup d’efforts : il faut se détendre, regarder où vous voulez aller et revenir sur la zone de poser sans rien heurter. La partie délicate, celle avec laquelle même certains parachutistes expérimentés ont encore du mal, est le déploiement et l’ouverture de votre parachute.
Cet article tente de rassembler une partie de ce que nous savons et de ce que nous avons appris de l’utilisation des wingsuits et des parachutes ces dernières années. C’est un résumé de ce qui fonctionne le mieux en 2016 selon nous, et cela peut contredire certains récits plus anciens écrits par des clowns de mauvais cirque. Il est à espérer que les techniques décrites ici seront éventuellement remplacées par de meilleures techniques à l’avenir. Telle est la nature du progrès et de la communication. Fini les vielles habitudes, place à la nouveauté !
Le « jeter » d’extracteur est le début d’un processus et non la fin.
L’erreur la plus courante est d’arrêter de voler ou de contrôler sa wingsuit une fois que le geste vers l’extracteur est initié. Atteindre l’extracteur et la déployer est le début d’un processus qui nécessite votre participation active et totale.
D’abord et avant tout, continuez à voler avec votre corps et surtout vos membres dans votre combinaison symétriquement tout au long du processus de déploiement. Que vous relâchiez tout ou que vous ne relâchiez rien, vous devez le faire de manière symétrique, et pour ce faire, vous devez rester conscient de votre position. Sortir votre extracteur puis devenir mou ou simplement penser « c’est bon, c’est enfin la fin du vol » ne fonctionnera pas. Nous voyons les gens « abandonner » leur maintien de cap, de contrôle de la hauteur et de la symétrie de leur wingsuit au moment où ils commencent à faire le geste d’ouverture. C’est probablement le seul moment du vol où la symétrie est la plus importante.
Concentrez-vous sur le maintien de vos épaules au même niveau et perpendiculaires à votre ligne de vol. Choisissez un point de repère à l’horizon et maintenez votre orientation directement vers celui-ci. Une fois que vos élévateurs ont commencé à se mettre en tension, charger les et gardez la charge égale en réagissant grâce aux informations transmises par votre parachute en phase d’ouverture.
Jetez votre extracteur comme si votre vie en dépendait.
Nous savons, avec d’innombrables angles de caméra orientés vers l’arrière lors de sauts en BASE en wingsuit, qu’un jeter peu énergique combiné à un vol lent peuvent rendre votre extracteur complètement improductif, s’il est aspiré dans la dépression sur votre extrados. Pour éviter cela, ayez accès à votre extracteur avec les deux bras en même temps (la plupart des pilotes le font pour garder les ailes des bras symétriques) et déployez symétriquement avec les deux mains, avec une inspiration et un enthousiasme débordant. Ne tombez cependant pas dans l’excès au risque d’affecter négativement la position de votre corps. Gardez la sous contrôle.
Déployez votre extracteur avec l’intention claire et sans hésitation de le mettre dans le vent relatif qui se trouve sur le côté, loin de vous. Ne le lâcher pas, mais jeter le. Ne le tirez jamais qu’à moitié ou ne réalisez pas que la moitié du processus. Allez-y franchement.
Pensez à la symétrie, non seulement pour votre corps, mais aussi pour le flux d’air derrière vous.
À 160 km/h, même votre main crée un sillage significatif et permanent. Donc, la surface de vos ailes de bras est considérablement plus influente sur le flux d’air dans votre dos. Avec une légère dissymétrie de vos ailes de bras, vous pouvez créer une quantité impressionnante de turbulence derrière vous, ce qui affectera votre extracteur et votre voile lorsqu’ils commenceront à se gonfler. La symétrie n’est pas seulement importante pour le chargement de votre harnais à l’épanouissement, elle l’est également pour le flux d’air qui alimente le gonflage de votre extracteur et de votre parachute.
Évidemment, bien que votre position asymétrique perturbe le flux d’air, elle changera également votre orientation. Un tel changement pendant le déploiement n’aidera pas votre ouverture à rester dans l’axe.
Évitez les habitudes qui ruineront votre futur en wingsuit BASE, si vous prévoyez d’en faire un jour.
Si vous prévoyez de ne jamais sauter en BASE, et que vous n’avez jamais l’intention de sauter avec une combinaison plus performante, alors vous pouvez faire « la boule » et perdre 400m d’altitude avant chaque ouverture, si c’est ce que vous aimez (tant que c’est une boule symétrique). Mais, si vous envisagez peut-être un jour de devenir un base jumpers en wingsuit, ou que vous aimeriez sauter avec une conception de wingsuit plus performante, alors prenez les bonnes habitudes et développez une mémoire musculaire appropriée dès vos débuts.
Cela signifie déployer à partir d’une position en plein vol. Si ce n’est pas en plein vol, au moins rapprochez-vous en.
Vos premiers sauts de BASE en wingsuit seront effectués sur une wingsuit de surface modérée à petite, qui ne sera pas capable d’une ressource importante ou efficace. Lorsqu’on saute en BASE avec des petites combinaisons intermédiaires, il est très important de maintenir la vitesse et la finesse pendant le déploiement. Ne ralentissez pas jusqu’au taux de chute minimum avant de faire le geste d’extraction. Gardez l’écoulement d’air propre sur la surface supérieure de votre wingsuit et maintenez le vol sur un axe défini pendant le déploiement. Volez avec maîtrise, volez sur un axe et ne vous effondrez pas en fermant les bras.
Un jour, lorsque vous sauterez avec une combinaison plus avancée, vous pourrez vous enflammer et gagner plus de 30m en ressource, faire un tonneau, sourire à votre caméra placé sur votre ventre, et déployer votre parachute comme vous le souhaitez. Mais gardez les conneries pour plus tard.
Avez-vous déjà prévu de sauter avec une wingsuit plus grande et plus performante ?
Si vous pensez évoluer un jour dans ce sens, développer de mauvaises habitudes à l’extraction pour le déploiement de votre parachute n’est pas le meilleur plan. Il y a cinq ans, la plupart des wingsuits on pouvait fermer les ailes de bras sans efforts avant le déploiement, même avec les plus grandes surfaces. Aujourd’hui, les choses ont changé et ce n’est plus le cas. Les wingsuit modernes et plus performantes ont une pression interne plus élevée, des vitesses avec des angles de vol plus élevées et une structure du bord d’attaque plus rigide. Toutes ces caractéristiques nécessitent un déploiement en plein vol ou presque.
Un déploiement en plein vol peut être appliqué à n’importe quelle wingsuit. L’apprentissage précoce, même si ce n’est peut-être pas au cours de votre tout premier mois d’entraînement, est une bonne idée pour les pilotes qui ont l’intention de progresser d’avantage dans ce sport.
Cela étant dit, la beauté des conceptions de wingsuits actuelles réside dans les larges plages de vitesse d’évolution possible. La variation de la vitesse et du tangage modifie la pression interne et rendent plus faciles ou plus difficiles la dépressurisation et le tangage. En raison des larges plages d’évolution de vitesse, nous avons aussi une large possibilité d’options de techniques de déploiement. Avec une wingsuit plus grande, si vous voulez faire des ressources, réduire votre vitesse et la déformer complètement, c’est possible ! Mais aujourd’hui, la plupart des pilotes experts ne dépressurisent pas leurs ailes de bras ni de jambe. Il existe de nombreuses variations, mais les facteurs qui constituent la base d’un déploiement en plein vol sont les suivants :
Contrôle de la hauteur : voir le schéma ci-dessous. En réduisant votre taux de chute et en augmentant votre finesse (ressource) à une vitesse raisonnable (pas trop lente), vous obtiendrez un minimum de turbulence dans votre sillage.
Contrôle de la vitesse : ne pas déployer en décrochage ou à un angle trop raide.
Contrôle du jeter d’extracteur : touchez avec l’envers de votre main la surface supérieure de votre aile de bras en « comprimant » le moins d’air possible. Le chemin vers votre extracteur ne doit pas être direct, c’est -à-dire au travers de l’aile, mais bien par dessus. Le chemin vers votre extracteur doit contourner par l’extrados de l’aile. Pratiquez-le sur le terrain avec un souffleur (à air froid) dans votre wingsuit ou effectuez des centaines de mouvements d’entraînement pendant vos sauts en parachute. La mémoire musculaire nécessaire pour effectuer cette rotation de poignet et glisser sur la surface supérieure de l’aile de votre bras, avec votre main allant directement vers votre extracteur, nécessite des répétitions.
Toute technique d’extraction qui implique de comprimer ou de relâcher vos ailes de bras ou de toucher autre chose que la poignée de votre extracteur avant d’appréhender votre poignée d’extracteur, doit être améliorée.
Contrôle symétrique en parachutisme
Contrôle symétrique en BASE (identique)
Jeter symétrique de l’extracteur
L’ensemble du processus, de l’influx nerveux à la sortie de l’extracteur, devrait prendre environ une seconde. Entraînez-vous à réaliser ce mouvement jusqu’à ce que vous sachiez avec certitude que vous pouvez passer d’un vol normal au geste d’extraction en une fraction de seconde. Votre main doit passer par sur la surface supérieure de votre wingsuit et aller directement à votre extracteur, et il doit être libéré dans le flux d’air laminaire sur le côté, avant qu’une seconde ne soit écoulée.
N’oubliez pas qu’il y a 0% de chance que votre extracteur soit positionné exactement au même endroit sur votre conteneur de parachutisme et de BASE. Cela signifie que si vous appliquez le même mouvement à votre conteneur de BASE que vous avez pratiqué sur votre conteneur de parachutisme et que vous manquez votre extracteur, vous pourriez mourir. C’est déjà arrivé. Les mouvements d’entraînement sont également importants en BASE. En plus de cela, il est essentiel de s’assurer que votre équipement est bien ajusté et correctement configuré. Enfin, vous laisser une marge d’altitude raisonnable, comme nous le faisons tous, est essentiel.
Ce sont des conseils de base que vous pouvez utiliser pour développer votre propre technique. N’écoutez pas ces personnes qui vous disent qu’il n’y a qu’une seule façon de faire, car il n’y en a pas. Gardez l’esprit ouvert.
La vitesse sur axe : elle doit être ni trop rapide, ni trop lente. Restez efficace et propre.
La beauté des déploiements en wingsuit est que vous avez beaucoup de contrôle sur votre vitesse. Si vous voulez avoir une ouverture plus agressive, vous pouvez voler plus raide et plus rapidement. Si vous souhaitez retarder l’épanouissement de votre extracteur pendant un certain temps, vous pouvez ralentir. L’idéal est une vitesse quelque part entre les deux, et nous devons également déployer nos parachutes dans l’air le plus propre possible. Pour ce faire, nous devons gérer nos turbulences.
La gestion des turbulences arrive en deuxième plan après la gestion de la vitesse. Tout d’abord, ajustez votre vitesse. Vous apprendrez très rapidement ce qui vous fait aller vite ou lentement dans votre wingsuit, et quelle vitesse fonctionne le mieux pour votre déploiement. Ensuite, vous devez arriver à cette vitesse avec le bon angle d’attaque. L’angle d’attaque (AoA) idéal fournit un flux d’air propre sur la surface supérieure de votre wingsuit.
Le processus est le suivant : en vitesse rapide ou normal, ralentissez (ressource en palier), puis stabilisez jusqu’à ce que vous sentiez l’air circuler proprement sur la surface supérieure de votre wingsuit, puis déployez symétriquement.
L’équipement : longueur de drisse, taille d’extracteur, pod et pliage.
– La longueur de drisse
Plus long n’est pas mieux. Environ 2,5m de l’aiguille à l’extracteur est suffisant.
– La taille de l’extracteur
Pour le parachutisme, un extracteur en Zéro Porosité de 28 à 30″ est la norme communément admise. Pour le BASE jumping, pensez à le plier comme ceci.
– Le pod
De nombreux sauteurs pensent que les pods sans élastiques offrent des ouvertures plus fluides. Je suis un grand fan de ceux-ci pour les sauts en wingsuit.
– Le pliage
Un déploiement parfait en parachutisme devrait avoir votre extracteur, votre drisse, votre pod et vos suspentes étendues au-dessus de vous sur le même axe verticale. La chaîne de déploiement se produit principalement verticalement.
Lorsque vous pilotez une wingsuit, la chaîne de déploiement est répartie plus horizontalement.
Cette chaîne de déploiement plus horizontale est sensible à de nombreux facteurs, comme vos turbulences, l’efficacité de votre extracteur, la façon dont vous rangez vos suspentes, la conception de votre conteneur et la façon dont vous pliez votre parachute.
Plus votre déploiement est sur un plan horizontal, plus il a de chances de devenir bizarre. Une fois que votre parachute a commencé à sortir du conteneur, votre extracteur n’est plus réellement utile. À ce moment précis, votre parachute qui n’est pas complètement gonflé, est comme un nœud sur une corde à sauter, et vos turbulences le font danser comme un lézard épileptique.
Souvent, à ce stade où vos suspentes sont étendues, votre extracteur perd de son utilité, mais votre parachute n’a pas encore commencé à se gonfler, des twists peuvent se produire. Plus vous permettez à votre parachute de danser et de bouger dans tous les sens, plus vous aurez de torsades.
Une solution simple : réduire le temps où votre parachute n’est pas encore gonflé avant la tension complète des suspentes. Pour ce faire, une option consiste à ne pas rouler et serrer le bord de fuite autour de vos suspentes. La technique de rouler et serrer le bord de fuite autour des suspentes n’a pas été développée pour le vol en wingsuit. Il ne devrait probablement pas être utilisé en wingsuit.
En laissant ici un espace ouvert et en roulant légèrement les plis ensemble, juste 2 à 3 tours, cela encouragera l’expansion du parachute plus tôt une fois que votre paquet de voile atteindra l’étirement complet des suspentes. Plus la voile s’épanouit rapidement, moins elle a de temps pour tourner et se torsader.
Qu’est-ce que tu dis ? Si je plie comme ça, je vais me faire « tarter » ?
Lorsque vous sautez avec une wingsuit, vous devez contrôlez votre vitesse. Pliez pour le type de saut que vous allez faire.
Qu’est-ce que tu dis ? Si je dépressurisé complètement ma wingsuit et que je tombe comme une pierre, cela élimine les effets néfastes d’un déploiement horizontal de ma voile ?
Le problème avec cela est que la plupart des combinaisons intermédiaires ne peuvent pas être facilement et efficacement dépressuriser avant le déploiement, du moins pas sans une énorme ressource associée à une réduction de la vitesse et donc de la pression interne.
Si imaginer plier de la sorte vous fait peur, ou si vous pensez que c’est une mauvaise idée, alors ne le faites pas. Tout ce que nous pouvons faire, c’est offrir ce qui s’est avéré efficace pour nous lors des vols avec des wingsuit performantes.
Les torsades : pourquoi elles se produisent, comment les éviter et comment s’en sortir.
Le premier type de « torsade » se produit au niveau de votre pliage, dans votre dos, hors de votre vue (Line Twist). Vous vous en apercevez qu’une fois que votre parachute commence à se gonfler et que vous sentez vos élévateurs un peu trop rapprochés, se penchant déjà vers des twists (vous pouvez le sentir si vous sautez une wingsuit qui permet un accès rapide aux élévateurs sans dé-zipper les bras ). Ces torsades pré ouverture sont le résultat du pliage et des asymétries discutées ci-dessus. Pour les éviter, travaillez sur votre pliage et votre symétrie à l’ouverture.
Le deuxième type de torsades post ouverture se produisent au niveau de votre corps et sont causé par la rotation sous un parachute déjà sous pression ou en vole (Body Twist). Celles-ci sont particulièrement stressantes, car elles peuvent parfois être difficiles à arrêter et entraînent souvent un plus grand nombre de tours.
La meilleure façon de se retrouver avec tout un tas de twists post ouverture est d’ouvrir votre parachute avec un léger virage, en enfonçant une épaule sur un élévateur ou d’avoir une ouverture forte et violente. Lorsque votre parachute se gonfle, vous engagé un virage et une épaule se retrouve plus basse que l’autre. Aucune conception de harnais ne peut empêcher cette épaule de s’enfoncer, quels que soient les gadgets que vous auriez pu sélectionner lors de son achat. Pendant que ce virage se poursuit pendant l’ouverture, votre corps peut commencer à tourner sur le point d’axe de l’élévateur intérieur. Une fois que l’impulsion de rotation commence, il peut être difficile de l’arrêter. Une ouverture brusque ou violente peut aggraver cela, et les pires torsades post ouverture en wingsuit BASE se produisent invariablement pendant les ouvertures les plus fortes.
Les torsades post ouverture peuvent être évitées ou diminués avec le contrôle des élévateurs. Au moment où votre parachute se charge et commence à vous relever, vos mains doivent être déjà sur vos élévateurs. Vous devez diriger votre parachute via les élévateurs, maintenir votre position face vers l’avant via les élévateurs et tenir les élévateurs écartés, si nécessaire. Tout cela vous aidera à rester tourné vers l’avant et orienté correctement.
Pour atteindre vos élévateurs : dès que vous déployez votre extracteur, frappez immédiatement avec vos poings droit devant, puis tendez la main et saisissez vos élévateurs. Le fait de tenir vos élévateurs écartés aidera à arrêter toute rotation du corps et vous pourrez contrôler votre voile. Voir une vidéo.
Inutile de dire qu’il est très important de sauter une wingsuit qui vous permet de manipuler au moins la partie inférieure de vos élévateurs sans dé-zipper ou libérer vos ailes de bras.
Une fois que vous êtes en difficulté, et cela nous arrive à tous, il existe plusieurs façons de résoudre les torsades. Il va sans dire que la décision de libérer est toujours meilleure lorsqu’elle n’est pas prise trop tard. Je ne suis attaché à aucune solution et je suis certain qu’il existe d’autres techniques qui peuvent fonctionner aussi bien ou mieux que les options suivantes que j’ai répertoriées dans l’ordre que j’essaie normalement :
1. Saisissez les élévateurs ou les suspentes et détendez-vous. Levez les yeux, voyez de quelle façon vous devez vous détordre et tournez votre corps sous le parachute, comme si vous essoriez une serviette avec un ami. Certaines personnes disent de tordre les élévateurs ensemble, d’autres disent de les écarter. J’essaie généralement de les tordrent ensemble et de me tourner dessous.
2. Placer une aile de bras dans le flux d’air et utilisez-la pour tourner tel un moulin à vent. Vous devez le faire du bon côté, et vous devez avoir une aile de bras assez grande pour capter l’air et influencer le virage. Si vous sabotez inconsciemment votre manœuvre avec une aile de jambe asymétrique en même temps et dans la direction opposée, ce sera peu efficace ! Votre aile de jambe fournira également une résistance dans la bonne ou la mauvaise direction.
3. Battez des jambes et criez. Certains disent que cela fonctionne. La partie coups de pied est évidemment la plus efficace.
Une bonne solution contre les torsades post ouvertures consiste à maintenir une position du corps symétrique. Si vous déployez votre extracteur dans un léger virage, alors vous allez créer une tension plus forte sur un élévateur. Lorsque vous accordez plus de poids sous un élévateur, cela devient un point de pivot. C’est un problème sur tous les harnais jamais fabriqués, la solution est la symétrie et le contrôle des élévateurs.
Les ouvertures fortes ont tendance à produire les torsades post ouvertures les plus violentes. Vous contrôlez la force d’ouverture avec votre vitesse de vol. En wingsuit, vous pouvez choisir votre vitesse. Vous pouvez choisir d’être rapide ou lent, tête haute ou basse, à l’horizontale ou la verticale, etc. Trouvez ce qui vous convient le mieux, puis choisissez-le consciemment. Ne vous contentez pas de jeter votre extracteur sans penser à la vitesse et à l’angle que vous souhaitez avoir pour ce déploiement.
Notes : si vous sautez autre chose qu’une wingsuit pour débutant, relativement peu toilé, c’est probablement une mauvaise idée que de dé-zipper votre aile de jambe. Lorsque vous faites cela, le résultat est que l’aile de la jambe traîne derrière vous comme une girouette. Cette girouette vous rendra très difficile la rotation sous votre voile et affectera votre réaction pour dé-twister. Si vous libérez et que votre réserve s’ouvre avec des torsades, comme elles le font parfois, vous serez à nouveau confronté au même problème de girouette. Cette situation a gravement blessé un de mes amis il y a quelques années (il a atterri très fort sous une réserve face planète, avec des twists dans les suspentes.) Pensez à garder l’aile de votre jambe zippée jusqu’à ce que vous soyez sous une voile saine.
Type de parachute : sélectionner du léger, à faible encombrement, en « F-111 » et docile.
On sait depuis longtemps que le tissu 0-3cfm (F-111) donne de meilleures ouvertures que le Zéro Porosité. La porosité du tissu 0-3cfm offre un gonflage plus consistant et prévisible.
Le tissu Zéro Porosité est populaire en parachutisme, car il est très durable, et nous, les parachutistes, nous sommes connus pour être peu soigneux. Alors ce serait mieux si votre équipement pouvait durer pour l’éternité, la qualité de vos ouvertures devrait avoir plus d’importance pour vous que sa longévité. Les voiles en F-111 spécifiques aux wingsuits se sont révélés meilleures lors des ouvertures et avec moins de libérations. Lorsque vous pilotez une wingsuit, le moment le plus critique en parachutisme est généralement l’ouverture.
Quel que soit le tissu à partir duquel votre parachute est fabriqué, une conception docile avec 7 cellules et à faible allongement devrait être considérée comme obligatoire. Une taille légèrement chargée « plus grande que vous ne le feriez normalement » est un meilleur choix. Il y a eu des discussions sur la question de savoir si des tailles inférieures à 120 pieds carrés peuvent avoir des suspentes suffisamment courtes pour que le parachute soit aspiré dans votre dépression pendant le déploiement. Si vous pensez que cela peut arriver à votre extracteur, attendez que cela arrive à votre parachute. L’autre jour, j’ai regardé un de mes amis tête en bas sous son parachute en Zéro Porosité de 109 pieds carrés, ses suspentes étaient emmêlées dans son support de fumigène sur son pied gauche. Il les a enlevés à la main et n’est pas mort, ce qui était génial. Je suis à peu près sûr que c’était son dernier saut en wingsuit qu’il ait jamais fait avec cette voile, même si c’était probablement une voile amusante pour atterrir.
N’oubliez pas de tirer haut ! Ne laissez pas un parachute docile vous rendre trop confiant.
Une fois que vous avez un parachute docile, en F-111, une voile légère, vous vous y habituerez probablement très rapidement. Les ouvertures relativement souples vous donneront confiance et vous rendront confiant. Et la meilleure façon de merder jusqu’au bout est de commencer à tirer plus bas.
Tous les parachutes, quels que soient leurs conceptions, leurs antécédents, votre technique de pliage ou vos compétences, peuvent et finiront par mal fonctionner. Les torsades sont pratiquement inévitables en wingsuit et la probabilité d’autres dysfonctionnements peut être augmentée. Donnez-vous du temps et de l’altitude pour faire face au drame.
En résumer : voler efficacement avant et pendant le temps d’extraction, restez vigilant tout au long du processus de déploiement et faites voler votre corps symétriquement, sachez comment atteindre votre extracteur proprement et rapidement, contrôler vos élévateurs et utiliser le bon équipement. Amusez-vous bien là-haut.
Andy West a dit un jour : « Le vol de proximité est le tournant du BASE jump ». Je pense qu’il avait raison. Voler près du terrain dans une wingsuit est grisant, difficile et dangereux. Le risque majeur est une mort immédiate après une légère erreur de calcul. Le résultat est une incroyable sensation de vitesse et, pour certains, l’adulation de leurs pairs (certaines personnes iront jusqu’à mourir pour obtenir, ce qu’elles pensent être, une vidéo impressionnante). Les satisfactions, par rapport aux risques, sont complètement inutiles. Mais pour ceux d’entre nous qui ne peuvent pas piloter des avions de chasse, la sensation de voler près du sol en wingsuit en vaut la peine.
Voler près du terrain en wingsuit n’est pas une question de temps de réaction, car si vous deviez réagir à une situation, il serait probablement trop tard. Il est plus important d’anticiper, pour regarder loin et savoir quoi faire (et ce que vous pouvez faire !) avant que ce ne soit réellement le temps de le faire. Comprendre les trajectoires de vols et apprendre les limites de votre plage de manœuvre est quelque chose qui ne peut pas être appris efficacement dans un environnement de parachutisme. Il va donc sans dire que si vous voulez voler près du terrain, vous devrez multiplier les sauts de BASE en wingsuit, en se concentrant sur les capacités de votre wingsuit et sur son contrôle ultra-précis
Avec une bonne wingsuit et un peu d’entraînement, vous découvrirez peut-être que c’est plus facile (et plus dangereux) qu’il n’y paraît. À mon avis, la raison pour laquelle le vol de proximité est si dangereux, c’est qu’il est assez facile de le faire. Différentes personnes peuvent progresser de différentes manières, et la grande majorité des base jumpers voudront progresser plus rapidement qu’ils ne le devraient. Je sais que c’est ennuyeux de voir comment les base jumpers les plus expérimentés s’accordent à répéter « vas-y tranquille. » Mais c’est un bon conseil : ralentissez vraiment.
Je ne vais pas écrire une liste détaillée de conseils précis, car je crois fermement que tout ce qui est nécessaire pour voler près du terrain est une maîtrise de votre wingsuit et une certaine conscience de l’espace autour de vous. Au lieu de cela, je voudrais plutôt vous donner un coup de pouce avec quelques réflexions générales.
Tout d’abord, je voudrais prendre la position rare et peut-être controversée qu’une petite wingsuit n’est pas nécessairement plus sûr qu’une wingsuit plus grande. Certaines grandes wingsuits sont plus faciles à piloter que certaines petites wingsuits, c’est juste un fait. Cependant, adhérer au paradigme « une taille réduite, c’est plus sûr », sans prêter attention au niveau d’aisance et à l’expérience globale du base jumper serait un mauvais raccourcit. La wingsuit avec laquelle vous devriez commencer à sauter en BASE est la wingsuit qui est la plus facile à piloter pour vous. La seule mise en garde étant qu’à mon avis, avec votre première wingsuit (et pourquoi pas toutes), vous devriez avoir un accès facile et instantané à votre PC et à vos commandes de freins.
Une fois que vous avez commencé à faire du BASE , vous devez faire tous les efforts pour progresser lentement (je sais que je radote comme les vieux.) Vous vivez quelque chose qu’un pourcentage presque incommensurable d’humains a vécu, et cela vous rend très spécial. Encore plus spécial que votre mère l’aurait imaginé. Alors calmez-vous et profitez des vols simples et en ligne droite. Apprenez les capacités de votre wingsuit en expérimentant différents angles d’attaques et en trouvant votre position de finesse maximale. Essayez de faire voler votre wingsuit le plus rapidement possible après un départ, ne prenez pas la mauvaise habitude d’avoir besoin d’une longue accélération pour bien voler. Tirez haut et entraînez-vous à mettre vos élévateurs et vos commandes de freins entre vos mains aussi vite que possible, et perfectionnez le lancer de votre extracteur. Et enfin, apprenez à voler le plus loin possible avant d’essayer de voler le plus près possible.
L’art du vol de distance à été éclipsé par l’essor des vidéos de vol « de proximité ». Cependant, aucun pilote de wingsuit n’est respectable à moins qu’il ne puisse atteindre ET MAINTENIR une finesse respectable. Obtenir des pointes de finesses de courtes durées sur votre GPS ne compte pas. Ce qui compte, c’est une moyenne longue et cohérente tout au long de votre saut. Entraînez-vous à plusieurs reprises à partir d’une falaise adaptée et essayez d’augmenter votre distance tout en tirant à une altitude sûre et identique. À la fin de votre vol, le moyen le plus simple de parcourir quelques mètres de plus est de descendre bas, mais c’est aussi le moyen le plus stupide. Ne rivalisez qu’avec vous-même et restez intelligent.
Voler près du terrain devrait impliquer d’augmenter votre vitesse tout en diminuant votre angle d’attaque et de voler près du terrain ou vers un endroit proche du mur. Vous ne devriez jamais tenter de « survoler » quelque chose. Vous devriez « voler vers » des zones. Voler près du mur, latéralement, nécessitera un ajustement rapide de la trajectoire horizontale, ce qui n’est pas le point fort d’une wingsuit. Les wingsuits ne « bascule » pas en virage, elles « dérivent » dans les virages, probablement beaucoup plus que vous ne le pensez. Alors ne vous mettez jamais dans une position qui nécessitera un virage pour éviter un objet. En termes simples, la façon la plus simple de voler près de quelque chose est de plonger sur cette zone de terrain qui nécessite un angle de planer relativement raide pour l’atteindre. Vous aurez alors beaucoup de vitesse et d’énergie à utiliser pour « échapper vers le haut » (« échapper vers le haut » est littéralement inexact, mais peut-être décrit le mieux l’acte de convertir momentanément la vitesse emmagasinée en une ressource efficace) et éviter l’objet confortablement.
Dans le cas de mon expérience personnelle et dans les circonstances de la plupart des décès en wingsuit, il est évident que les virages près du terrain sont probablement la partie la plus difficile et la plus dangereuse du vol de proximité. Voler une ligne qui nécessite un virage pour éviter un objet peut être complexe, et la sévérité du virage est proportionnelle à sa complexité et à son danger. Beaucoup de plaisir en vol de proximité peut être obtenu avec des lignes relativement droites, alors mémorisez les caractéristiques des virages et commencez à les répéter très soigneusement. En parachutisme, il n’est pas possible de visualiser la quantité de dérives ou de glissade que vous rencontrez dans un virage, mais croyez-moi, c’est une quantité importante. Piloter une wingsuit ressemble beaucoup plus à conduire un kart sur une piste lisse et huilée avec des pneus usés, qu’à conduire une vraie voiture de sport sur sol sec. Vous pouvez avoir l’impression qu’un virage en wingsuit rapide et incliné est efficace, mais vous ne comprendrez pas la quantité de dérives (et de perte d’altitude) tant que vous ne pourrez pas la mesurer en survolant quelque chose en BASE. Détecter la quantité de dérives possible tout en effectuant un virage près d’un mur est également difficile en raison de la nécessité d’une perception de la profondeur très aiguë, que personne n’a dans sa vision périphérique à des vitesses si élevées. Peut-être que la meilleure façon de pratiquer cela est de faire un parcours de slalom avec une seule porte. Choisissez un point de référence sur votre trajectoire de vol, avec un espace dégagé à l’avant et en dessous, et faites ce virage. Vous découvrirez peut-être que votre virage dérive bien plus que prévu.
En résumé : maîtrisez votre wingsuit d’abord en parachutisme, puis en BASE jump lors de sauts droits et loin du mur. N’essayez jamais de survoler quelque chose, volez toujours vers le bas. Et soyez prudent avec les virages. Surtout, ne volez que pour vous ! Oubliez la vidéo et concentrez-vous simplement sur le fait que peu importe la simplicité de votre vol, vous êtes déjà un être humain très chanceux. Nous vivons à une époque incroyable et nous devrions tous être très reconnaissants. En tous cas, je sais que je le suis.
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La course consiste à atteindre le sommet de la montagne en courant avec un parachute et une wingsuit sur le dos. Organisé par Aurélien Chatard.
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