B

Building

Immeuble

Construction dotée d'un grand nombre d'étages

A

Antenna

Antenne

Tour métallique qui permet de recevoir ou d'émettre des ondes radioélectriques

S

Span

Pont

Construction permettant de passer au-dessus d'un fossé

E

Earth

Falaise ou Paralpinisme

Paroi rocheuse descendant à la verticale

Comment débuter le BASE jump ?

Documents à lire

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES, WILL KITTO ET MARTIN TILLEY (SQAD). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 
Voir une vidéo d'extracteur dans une soufflerie
 

Récemment, nous avons passé du temps dans une grande soufflerie à l’Institut de Technologie de l’Université de l’Ontario, au Canada, pour tester des extracteurs de toutes tailles.

Au cours de nos carrières de base jumpers, nous avons développé des préférences et des techniques basées sur ce qui nous semble le plus efficace pour nous. Les tailles d’extracteur, les longueurs de drisse d’extraction et le type des extracteurs (matériaux, résilles, forme, type de poignée, etc.) que nous utilisons ne sont pas aléatoires, ce sont des designs auxquelles nous sommes parvenus après de nombreuses années sur le terrain, de nombreuses analyses vidéos et des retours d’expériences des pilotes qualifiés.

Mais nous avons encore des questions en suspend. Des choses comme  » quelle force un extracteur tire-t-il vraiment quand il est dans la turbulence d’une wingsuit ? « , ou « une drisse d’extraction de 3 m est-elle meilleure qu’une drisse d’extraction de 2,5 m, et si oui, de quelle manière ? « , ou encore  » Comment la force d’extraction varie-t-elle d’un extracteur à l’autre ? « , et enfin  » peut-on réellement prévoir ce genre de mesures ?  »

La vérité est que ces facteurs sont très difficiles à tester, et il est impossible de tirer des conclusions solides à partir des données dont nous disposons. Dire que les extracteurs, utilisés avec ou sans wingsuits, présentent un large éventail de variables est un euphémisme majeur. Malheureusement, cet article ne contient aucune réponse révolutionnaire. Ce qu’il contient est une série de graphiques qui vous donneront une idée approximative de la force d’extraction et de la stabilité des types d’extracteurs couramment utilisé, et quelques vidéos avec des images soignées. Tirez-en vos propres conclusions. 

Voir une autre vidéo 

Jeter d’extracteur fort versus jeter faible
Pas de grandes surprises ici. Nous savons tous que les lancers faibles sont dangereux. Dans la vidéo ci-dessus, nous pouvons voir qu’un lancer faible est un bon moyen de faire interagir votre extracteur avec sa drisse d’extraction. En jetant faiblement, lentement ou en laissant tomber l’extracteur, nous permettons à plus de drisse d’extraction de passer en aval de l’extracteur avant qu’il ne soit complètement libéré et emporté. Lorsque l’extracteur est en amont d’une quantité importante de drisse d’extraction, il augmente la probabilité qu’il interagisse avec des boucles de la drisse d’extraction. Cela peut être une façon de provoquer des nœuds dans la drisse d’extraction ou dans l’extracteur (l’extracteur interfère avec une boucle issu de la drisse d’extraction.) D’autres causes sont possibles issues des turbulences d’une wingsuit et/ou d’une mauvaise technique de pliage de l’extracteur. 

Un lancer plus fort aide à garder l’extracteur loin de la drisse d’extraction du début à la fin du processus. La sagesse commune vous recommande que vous devriez lancer l’extracteur aussi vite et loin que possible, sans ruiner totalement la position de votre corps, ni votre orientation tout en gardant une bonne symétrie.

Méthode de pliage extérieur en S versus intérieur en standard
Le pliage standard de l’extracteur est un pliage où la drisse d’extraction est repliée dans la résille et le pliage en S est un pliage ou la drisse est plier à l’extérieur de l’extracteur. 

Depuis 2010, en wingsuit BASE, Matt Gerdes a principalement plier son extracteur en utilisant la méthode extérieure décrite ici. Ce n’est pas un concept nouveau en parachutisme, ni en BASE. La théorie est que cela organise ou étage le déploiement de la drisse d’extraction et aide à l’empêcher de se délover dans le courant d’air en même temps que l’extracteur.

Sur la base de ce que nous avons vu dans la vidéo capturée lors de cette session, nous ne pouvons pas dire que nous avons rassemblé des preuves supplémentaires que la méthode de pliage extérieur en S est meilleure. Un facteur beaucoup plus important semble être la qualité du déploiement, le jeter de l’extracteur.

Lorsque l’extracteur est extrait et que la première section de drisse est exposée au flux d’air, la drisse d’extraction est transportée vers l’arrière. Dans la vidéo, nous pouvons voir que le flux d’air sur la drisse d’extraction seule peut être suffisant pour extraire le reste de la drisse dans la pochette d’extraction, et même la tirer vers l’arrière avec l’extracteur, ce qui endommage la théorie de  » séquençage  » de cette technique de pliage. Ranger la drisse d’extraction à l’intérieur d’une poche secondaire plus petite et plus serrée à l’intérieur de la pochette d’extracteur (comme le sont conçus certains équipements de BASE) peut aider à assurer un meilleur étagement, mais augmente dans ce cas de la résistance au délavage de la drisse d’extraction, et alors un nouveau problème survient.
Nous avons vu d’autres techniques possibles de pliage de drisse d’extraction testées dans la communauté, par exemple par James Yaru. Surveillez cet article, notre sport évolue.

Et une poignée inversée ?
Martin Tilley nous a recommandé de tester une conception avec une poignée inversée : que se passe-t-il si nous plaçons la poignée à l’intérieur de l’extracteur ? Nous l’avons donc fait. Le déploiement utilisant cette conception modifiée est étiqueté dans la vidéo. Il semble fonctionner. Mais il y a toujours une poignée, il y a encore une drisse d’extraction, et ces choses peuvent encore interagir. Plus de tests sont nécessaires.

Force d’extraction : extracteurs toroïdaux versus extracteurs à doubles disques standards
Il y a eu un débat pour savoir si un extracteur toroïdal, comme le Snatch, tire avec la même force qu’un extracteur traditionnel. Pendant le développement du Snatch, nous avons testé des prototypes dans une soufflerie de parachutisme avec des appareils de mesures et la force de traction était comparable aux extracteurs traditionnels dans toutes les tailles testées (de 36″ à 42″). Mais comme tout bon spécialiste de tunnel vous le dira, les souffleries verticales de première et deuxième génération sont loin d’être uniforme. La force de traînée que nous avons mesurée a confirmé les essais sur le terrain, mais la turbulence n’était pas un avantage.

La soufflerie de l’Institut de Technologie de l’Université de l’Ontario, avec sa longue boucle de recirculation et ses appareils de conditionnement du vent, nous a permis de faire de nouvelles mesures avec des charges plus précise et un vent plus linéaire. Les dimensions et la qualité de vent de ce tunnel nous ont permis de tester la force de traînée ainsi que les déploiements, le gonflage et la stabilité. Les graphiques suivants montrent la force de traction de chaque extracteur testé à quatre vitesses différentes, par extracteur.

Pour les tailles 36”et 38”, ce test est principalement une illustration de stabilité. Nous avons ici trois extracteurs différentes qui seraient utilisées pour un saut de BASE à vitesse terminale classique :
1. Un 38 « traditionnel, avec un évent sommital.
2. Un design traditionnel de 36 » avec un évent hexagonal à mi-hauteur (Asylum Toxic).
3. Un design toroïdal (Squirrel Snatch).

Voir une vidéo de la stabilité d'un extracteur en 38 dans une soufflerie
 
 

Ce que nous voyons ici est une force de traction moyenne similaire, mais une certaine variation de stabilité. Les pointes sur le graphique sont des variations de charge, causées par l’oscillation de l’extracteur. Moins de pointes signifient plus de stabilité. La stabilité, comme nous le savons, est un facteur crucial dans les performances des extracteurs. Nous pouvons voir que l’extracteur toroïdal (Snatch) est le plus stable, suivi de l’évent à mi-hauteur (Asylum Toxic), et celui avec l’évent au sommet (marque X) étant le moins stable.

Martin Tilley :  » Ces données, combinées à ce que nous avons vu sur le terrain depuis 2014, montrent clairement que le Snatch est un extracteur très stable. La stabilité est le résultat de la conception et du design en 3D des panneaux qui domine tous les autres facteurs. Même un Snatch imparfaitement coupé et cousu imprécisément, surpassera très probablement un design d’extracteur à double disque équilibré symétriquement. Nous avons également vu qu’il existe des variations importantes dans la stabilité des conceptions à double disque. La symétrie et la coupe sont des facteurs importants qui peuvent être contrôlés pendant le processus de fabrication ».

Will Kitto : « Il est important de noter que la mesure d’un Snatch se fait différemment des extracteurs normaux. Les diamètres des extracteurs à double disque standard sont mesurés à plat. Un extracteur de 42 pouces a un diamètre de 42 pouces lorsqu’il est à plat sur la table. Étant donné qu’un Snatch ou tout autre design toroïdaux contient une mise en forme 3D, il ne sera pas complètement plat. Par conséquent, la taille d’un Snatch est calculée en termes de surface projetée. »

La vidéo et le graphique suivants montrent plusieurs extracteurs testés à des vitesses ascendantes. Encore une fois, nous avons testé trois extracteurs courants de 42 pouces disponible sur le marché : avec un évent sommital (marque X), un évent à mi- hauteur (Asylum) et un toroïdal (Snatch). Les graphiques montrent que la stabilité était comparable entre trois types avec la force de traînée moyenne, mais la force la plus élevée était exercée par le Snatch.

Voir une vidéo d'un extracteur en 42 à vitesse différentes. 

Enfin, le graphique suivant montre des extracteurs de plus grandes tailles testées à des vitesses d’utilisation qui ne correspondent pas à leur taille, dans un cadre d’utilisation normal en BASE jump. Le côté le plus à gauche du graphique est le plus pertinent pour identifier une utilisation normale de cette taille d’extracteur, montrant une vitesse de plage d’utilisation inférieur à 2 secondes de chute. Ici, les différences de stabilité entre la conception toroïdale et la conception traditionnelle sont moins apparentes, la marque X d’extracteurs fonctionnant de manière similaire aux toroïdaux (Snatch) en termes de stabilité.

Mise en pression de l’extracteur
La vidéo suivante est un assortiment de déploiements d’extracteurs de 42 pouces exécutés à une vitesse comparable à un délai d’une seconde. Il existe trois types d’extracteur différents, tous de taille 42″.

Rouge: toroïdal (Snatch) 42
Bleu: toroïdal (Snatch) 42
Bleu marine / Noir: Marque X 42
Noir / resille blanc: Asylum AV 42

La vitesse du vent dans ce test est de 22 mph (35 km/h), ce qui est comparable à une seconde de chute. À 1 seconde, ce qui serait la limite minimum de temps pour l’utilisation d’un extracteur en mode rangé, la vitesse de gonflage de chaque extracteur était comparable lorsqu’ils étaient plié de la même manière.

Il s’agissait d’un test peu scientifique. Les extracteurs ont été préparés dans des conditions de pliage approximatives en mode rangées ou à la main, ou avec d’autres méthodes de pliage non-conventionnelles.

Les informations les plus importantes tirées de ce test sont les suivantes : la méthode de pliage de l’extracteur fait la différence la plus significative dans la vitesse et la qualité du gonflage. Il était clair que plus le résille est plié serré et plus le tissu s’enroule autour de la résille et de la drisse d’extraction, plus la mise en pression est lente. Avec tous les types d’extracteurs testés, la méthode de pliage était le facteur le plus important pour la vitesse de gonflage. Il est très facile de créer un « retard de mise en pression » via certaines méthodes de pliage d’extracteur. Dans la vidéo, la vitesse et la qualité du gonflage de chaque extracteur ne sont pas aléatoires, c’est un résultat direct de la méthode de pliage et du type d’extracteur.

Les extracteurs pliés avec la méthode standard ont mis beaucoup plus de temps à se gonfler à cette vitesse, équivalente à une seconde. À notre avis, cela souligne la nécessité de plier votre extracteur en fonction du délai prévu et de reconsidérer de nombreuses méthodes de pliage d’extracteur couramment utilisées pour les délais courts. Si vous sautez en mode rangé et prévoyez de ne faire qu’une seconde de délai en raison de la hauteur de l’objet ou de la quantité d’altitude que vous êtes capable de consommer, pensez plutôt à sauter extracteur à la main. Si vous partez extracteur à la main, réfléchissez bien à la façon dont vous le pliez et le tenez, car c’est un facteur important dans la rapidité avec laquelle votre extracteur se gonflera et votre parachute sera extrait.

Encore une fois, pour tous les types d’extracteurs, les preuves indiquent clairement que la méthode de pliage est le facteur le plus important pour la rapidité de gonflage à cette vitesse.

Martin Tilley : « Cela correspond à ce que nous avons connu, mais trop rarement discuté : les méthodes de pliage pour les délais courts sont essentielles. De nombreuses méthodes de pliage pour les délais de 0 à 2 secondes sont mal transmis et doivent être reconsidérées par les utilisateurs. « 

 « Force d’extraction »
Intuitivement, les base jumpers savent que la traînée d’un extracteur est plus élevée pendant le gonflage initial. Ceci est souvent appelé « force d’arrachement ». La physique derrière cela est complexe et comprend l’inertie de l’extracteur, la masse réelle de l’air qui est perturbé et la déformation temporaire de l’extracteur lui-même.

La conclusion importante de nos tests est que la force d’arrachement est causée par la force de traînée totale de l’extracteur. Plus de force de traînée égale à plus de force d’arrachement. La comparaison de la force d’arrachement seule entre les types d’extracteur est un examen incomplet des données, car la force de traînée totale d’un extracteur est le facteur déterminant.

Pour ce test, nous avons utilisé 3 extracteurs de 42 pouces différents. Une conception toroïdale (Snatch) et deux conceptions traditionnelles. Lorsqu’il a été lancé pour se gonfler sur une drisse d’extraction de 2,5 m, il y avait des pointes mesurables dans la force de traînée pendant le gonflage initiale.

Notamment, la force d’arrachement du Snatch était sensiblement plus élevée que les autres extracteurs testés. Ceci est conforme à la force de traînée totale plus élevée dans le test de force de traînée d’un 42″ présenté ci-dessus.

En bref, plus de traîner équivaut à plus d’extraction, et la façon la plus simple d’obtenir plus de traînée est d’augmenter la taille de l’extracteur. Étant donné que les tailles d’extracteurs varient d’une utilisation à l’autre et d’un type de saut à l’autre, cela signifie pour les utilisateurs que notre processus de décision pour choisir la traînée de l’extracteur peut être basé sur la taille de l’extracteur. Notre décision, concernant la stabilité de l’extracteur, peut être basée sur le type de l’extracteur.

Martin Tilley: « Un des enseignements à tirer de cela est que si vous pensez que la  » force d’arrachement « est importante, alors regardez la production totale de traînée de votre extracteur. ».

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL / ASYLUM). TRADUIT PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP). 

 

Votre extracteur est le premier maillon de la chaîne de déploiement. En parachutisme, il est réduit l’interaction entre votre conteneur et votre pod, puis fait en sorte que votre pod étire les suspentes avec un minimum de problèmes. Si votre extracteur est sous-alimenté ou instable, votre pod sera plus susceptible de tourner (en particulier dans les turbulences d’une wingsuit). En BASE, votre extracteur est responsable de l’extraction de votre paquet de voile jusqu’à l’étirement complet des suspentes. Le bord d’attaque de votre parachute, face au vent relatif, à une importance capitale sur l’orientation de votre ouverture. Si votre extracteur ne tire pas convenablement l’ensemble voile et suspentes, cela entraînera probablement une orientation à l’ouverture. S’il oscille fortement, il peut en découler des orientations et / ou des torsades à l’ouverture. Vous pensez que l’extracteur n’interfère que légèrement dans l’orientation de la voile à l’ouverture, cependant il est souvent plus impliqué que vous ne le penser, en particulier en wingsuit. Si votre extracteur se désaxe sensiblement et que l’ouverture est forte, votre corps peut tourner sous votre parachute même orienté dans la bonne direction, entraînant des torsade post-ouverture (body twists).

Il n’y a pas de bonnes raisons d’être laxiste sur de la sélection de votre extracteur si vous appréciez votre sécurité. Bien qu’aucun équipement ne puisse atténuer tous les risques, un équipement de bonne qualité et correctement fabriqué vous offre des meilleures chances de réussite.

Dernièrement, nous avons vu et entendu des gens donner des conseils du type « Ne vous inquiétez pas pour votre extracteur, ayez simplement une bonne position ». Tous les facteurs sont importants. Voici quelques commentaires et nos réflexions à leur sujet. Étant donné que notre sport n’est pas sur le radar de Snopes.com, vérifions les faits sur Internet :

« La stabilité de l’extracteur n’est pas importante. »
(D’après un internaute qui a déclaré que pour un saut de BASE à vitesse terminal, la stabilité de l’extracteur n’a pas d’importance). C’est faux.
Une meilleure réponse serait : il n’y a aucunes situations où la stabilité de l’extracteur n’a pas d’importance pendant un déploiement. C’est un fait simple qu’un extracteur oscillant ou instable affectera négativement les qualités d’ouvertures et d’orientations de votre parachute. Un extracteur instable est capable d’induire des torsades aux suspentes. Même s’il n’oscille pas suffisamment pour faire pivoter complètement votre voile, un petit décalage peut entraîner la rotation du base jumper sous sa voile. Les effets d’un extracteur en vitesse terminale sont parfois moins perceptibles, ce qui peut conduire à l’hypothèse que les performances de l’extracteur sont moins critiques qu’elles ne le sont réellement.

« Tous les extracteurs ont une action identiques » (paraphrasant un commentaire d’une personne essayant de convaincre un base jumper que la qualité d’un extracteur n’est pas quelque chose dont il devrait s’inquiéter). Faux, il en va de votre sécurité.
Une meilleure réponse serait : oui, ils extraient tous (espérons le) votre parachute de son conteneur. Cette affirmation est vraie exactement de la même manière que : « Tous les bateaux naviguent de la même façon ». Avec quel type de bateau voulez-vous naviguer en pleine mer ? Avec quel type de bateau veux-tu ramer dans un étang ? Choisissez l’outil adapté et, pendant que vous y êtes, pourquoi ne pas choisir un outil de qualité.

« D’autres facteurs sont plus importants » (à déclaré un gars qui a ensuite énuméré les autres facteurs impliqués, vous savez, la position du corps et d’autres choses.) Trompeur.
Une meilleure réponse serait : il n’y a pas de liste de facteurs clairement établis. Les ouvertures se produisent dans une réaction en chaîne, et chaque étape doit se passer correctement. Si une étape ne se réalise pas correctement, il peut influencer les autres étapes. Et, si une étape se déroule parfaitement, il ne peut pas nécessairement influencer les autres facteurs négatifs non plus. Penser que « si je réalise correctement juste ces trois facteurs, je n’aurai jamais d’orientation à l’ouverture et je n’ai donc pas à me soucier du quatrième facteur », est stupide. Les sauteurs qui réussissent font tous les efforts pour assurer leur succès et embrassent la quête de l’amélioration. Dire que : « j’ai juste une bonne position corporelle et tout ira bien » est trop simpliste et réducteur. Les principaux facteurs sont, mais ne sont pas limités par : la symétrie du corps, les performances de l’extracteur et de l’influence du base jumper sur celui-ci en fonction de la projection et du déploiement, la méthode de pliage de la voile et de la façon dont celle-ci se présente au vent relatif, les conditions météorologiques ambiantes et à ses effets sur un parachute en déploiement, et l’interaction entre la voile et le conteneur pendant l’extraction.

« Il n’y a qu’un seul type d’extracteur pour faire le travail » (à déclaré un gars qui ne jure que par son extracteur magnifiquement parfait.) Pas vraiment.
Une meilleure réponse serait : bien que je reconnaisse l’effet placebo de posséder un équipement que vous croyez fermement être parfait, d’autres principes existent et nous essayons de garder l’esprit ouvert. Si votre extracteur est stable et vous permet d’étirer les suspentes quand vous le souhaitez, alors cela fonctionne. Si votre extracteur est instable, vous pourriez vous en procurer un de meilleur qualité et plus performant.

« Achetez-en un bon marché au début, puis achetez-en un plus cher plus tard. » Très subjectif.
Une meilleure réponse serait : le BASE n’est pas un sport bon marché. Supposons qu’un extracteur de meilleure qualité ne fonctionne que 1% mieux qu’un extracteur de moins bonne qualité. Si votre vie dépend de chaque événement de cette chaîne de déploiement selon le plan A, ne paieriez-vous pas un peu plus cher pour obtenir une chance de survie supérieure de 1% ? Souhaitez-vous payer plus cher pour réduire les risques d’un impact d’objet de seulement 1% ? Les preuves montrent que les extracteurs de meilleure qualité fonctionnent mieux.

« La symétrie n’est pas si importante. » Complètement faux.
Une meilleure réponse serait : sans parler du design des extracteurs, la symétrie est le facteur le plus important. Un extracteur asymétrique est plus susceptible d’être instable, et un extracteur instable est plus susceptible d’influencer négativement votre orientation, suite à l’extraction de la voile.

« La façon dont vous le pliez n’a pas beaucoup d’importance. » Faux.
Une meilleure réponse serait : une série de tests en soufflerie de divers extracteurs en 42″, déployés à une vitesse équivalente à un délai de 1s, a montré que le facteur le plus important était la vitesse de gonflage en relation avec la méthode de pliage. À une vitesse de 1s, vous pouvez contrôler la vitesse de gonflage de votre extracteur en le pliant de certaines façons. Si vous voulez que votre extracteur s’ouvre et fonctionne immédiatement, étirer le galon centrale à partir du point de fixation sommitale et n’enroulez pas le tissu fermement autour du filet. Si vous partez extracteur à la main, ne pliez pas votre extracteur dans la même configuration que lorsqu’il est utilisé dans sa pochette en fond de sac en mode rangé. Laissez le galon central étiré et le tissu lâche et dépliée.

Sean Chuma et son Snatch de Squirrel. La conception en 3D toroïdal crée une forme parfaite. Chaque panneau est coupé dans le sens de la trame de tissage dans une forme 3D intégrée, créant un volume gonflée sans plis. © Luanne Horting

Une conception d’extracteur traditionnelle de 42″ montrant la nette différence dans sa forme gonflée. La forme en 2D ne peut pas former une forme en 3D parfaite. Cet extracteur est déformé à cause des galons de renforts. Le résultat est une stabilité et une force d’arrachement inférieures.

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

Récemment, un de mes amis essayait de choisir entre un extracteur de 36 « et 38″ pour son prochain saut. Heureusement qu’il y a pour ce genre d’hésitation toutes sortes de tableau visuel pour nous dire quoi choisir, non ? Les conseils sur les forums abondent, et les tableaux d’aide aux choix entre taille et temps de chute peuvent être trouvés à de nombreux endroits. Et même The Great Book of BASE propose une pleine page pour la sélection de votre extracteur.

Mais, en réalité, il y a tellement de variables que les graphiques et les conseils ne peuvent fournir qu’une aide très approximative, pas vraiment une réponse indiscutable. Et en fait, ce que vous réaliserez au fur et à mesure que votre expérience augmentera, c’est que si vous sautez une variété d’équipements, votre sélection d’extracteurs changera au fil du temps et à mesure que vous découvrirez ce qui fonctionne le mieux pour vous, même sur des sauts identiques.

C’est-à-dire que vous déciderez quel extracteur fonctionne le mieux pour vous pour chaque configuration de délai et de vitesse en ne l’utilisant que réellement, pas seulement en lisant un tableau.

Imaginons que vous recherchiez un extracteur que vous prévoyez d’utiliser pour votre prochain voyage vers des falaises pour des sauts en vitesse sub-terminale (<8s). Vous avez une tracking suit, un nouveau parachute et votre expérience avec les sauts glisseur haut est limitée. La plupart des tableaux vous diront qu’un extracteur de 38″ est recommandé pour les temps de chutes entre 6 et 8s, ce que vous ferez probablement. Et, la plupart du temps, pour la plupart des base jumpers, un extracteur de 38″ va bien fonctionner.

Un graphique ne fournit pas de résultat définitif de sélection pour chaque temps de chute. En effet, il n’y a pas de réponse incontestable en raison des variables presque illimitées qui existent dans la configuration des base jumpers, des conditions, de la hauteur de l’objet et de l’équipement.

Pour ne donner qu’un seul exemple, un extracteur entièrement F-111 d’une taille de 36″ peut en fait exercer moins de force de traction qu’un extracteur en Zéro Porosité d’une taille de 32 ». Par conséquent, les graphiques ne peuvent être qu’un guide approximatif, et ils supposent que les extracteurs sont en ZP ou au moins en ZP majoritairement.

Tenez compte de la taille de la voile que vous sautez et de votre taux d’accélération, qui est influencé par votre poids corporel et vos vêtements. Si vous sautez avec une voile dans une taille plus petite, vous n’aurez peut-être pas besoin de l’extracteur classique en 38″ que les locaux utilisent pour leur falaise locale, d’où ils prennent généralement un délai de 7 secondes. En fait, vous pourriez avoir une meilleure performance d’extraction avec un 34″ en ZP qu’avec vous un 36″ ou un 38″ en F-111. Si vous sautez avec une voile plus grande et plus lourde, vous devrez certainement utiliser un extracteur de 38″ sur cette fameuse falaise. Soyez conscient de la configuration de votre équipement et choisissez votre extracteur en sachant que la taille parfaite pour votre saut peut ne pas être la même que les autres.

De plus, comme indiqué dans mon livre, préparez votre équipement pour le délai de chute prévu, pas seulement pour la hauteur de l’objet. Si vous décidez de prendre un délai de 4s à partir d’un objet auquel 7s sont possibles, alors plié en conséquence et ne changez pas votre plan.

La taille de l’extracteur est critique. Un extracteur trop grand extirpera excessivement la bande de cellules centrale, ce qui déformera le pliage, peut-être de manière asymétrique, et affectera ainsi négativement les performances d’ouverture et d’orientation. Un extracteur trop petit augmentera la chronologie du processus de déploiement, entraînant une perte critique d’altitude, et augmentera également la durée de rotation du paquet de voile avant de commencer l’étirement des suspentes.

Les tailles d’extracteurs pour le BASE sont généralement plus grandes que nécessaire, pour des raisons de prudence. On pense souvent qu’il est beaucoup plus sûr d’avoir un extracteur qui est un peu trop grand qu’un peu trop petite, car il vaut mieux avoir une ouverture qui se produit un peu trop vite qu’une ouverture qui se produit un peu trop lentement. Cependant, il est important de réaliser que l’utilisation d’un extracteur surdimensionné peut entraîner des conséquences désastreuses, y compris une défaillance de l’équipement. Dans de nombreux cas où un extracteur de 42″ sera recommandé, un extracteur de 38″ fonctionnera bien. Cela ne veut pas dire que vous pouvez choisir la taille de votre extracteur sans discernement parce que « tout fonctionne », ce n’est clairement pas le cas. C’est seulement pour illustrer que vous ne devriez pas faire l’erreur de penser que parce qu’un extracteur 38  » fonctionne à 6 secondes, alors un extracteur 42″ fonctionnera mieux. Il ne le fera pas. La déformation du paquet de voile et les déploiements trop rapides ne sont pas bons pour votre équipement, pour les orientations, ni pour votre cou et votre dos.

 SKY SNATCH

 

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

Le graphique ci-dessous est considéré pour un adulte de taille moyenne en « lisse » (sans tracking suit ou wingsuit) dans une configuration à plat.

Sélection de la taille d’extracteur
Deux graphiques sont présentés ici. L’un remonte à la 1ère édition du livre Great Book of BASE avec une grille claire. L’autre graphique est plus récent (de Simon Perriard) et illustre mieux les zones d’ombre que nous devons prendre en compte lors de la sélection des extracteurs.

* Il y a une petite fenêtre où le glisseur peux être positionné soit en haut soit en bas. Sur les objets où l’orientation de la voile n’est pas une préoccupation majeure, avec un temps de chute court (3-4s), positionner le glisseur en haut peut fonctionner. Les ouvertures à basse vitesse (moins de 5s) offrent généralement des orientations moins prévisibles. Au bout de 3s, les ouvertures avec glisseur bas (ou enlevé) commencent à devenir inconfortables. Au-delà de 4s, les ouvertures glisseur bas sont potentiellement dangereuses pour vous et votre équipement.

Ce graphique indique une plage dangereuse entre 4 et 5 secondes, où la vitesse est trop élevée pour que le glisseur soit enlevé (ou positionné en bas), et trop faible pour que les orientations de voile restent prévisibles à partir d’un pliage avec glisseur.

Aucun tableau ne peut fournir de réponses définitives pour chaque temps de chute, en raison des variables presque illimitées qui existent sur la morphologie du base jumper, les conditions météorologiques, la hauteur précise de l’objet et l’équipement par exemple.

Votre extracteur ouvre votre conteneur et ralentit votre pliage jusqu’à ce qu’il atteigne l’étirement complet des suspentes, et ensuite l’épanouissement de votre parachute prend le relais et le travail de votre extracteur est terminé (car la surface de la voile devient plus importante).

Plus votre parachute est lourd, et plus la vitesse à laquelle vous le déployez est faible, et plus votre extracteur doit créer une force de traînée importante pour faire son travail correctement. Un parachute plus léger déployé à des vitesses plus élevées nécessite un extracteur qui crée moins de traînées. Répondre aux exigences de traînée pour un bon déploiement se fait en choisissant la bonne taille et le bon type d’extracteur par rapport à la taille et au type de parachute employé. Une voile ultralite en 220 pieds carré n’aura pas besoin de la même taille d’extracteur qu’une voile de tissu standard en 290, si la vitesse est identique.

Plus gros n’est pas toujours mieux. Si un extracteur est trop grand et si la vitesse dans laquelle il est déployé est trop élevée par rapport à la force de traînée qu’il devrait crée, alors il va déformer le pliage lors de son extraction du conteneur. Le caisson central va se déformer avec une grande importance par rapport au reste du pliage et les performances d’ouverture et d’orientation seront largement dégradées.

Un extracteur trop grand peut également conduire à un déploiement mal séquencé, avec un glisseur qui descendrait prématurément et aurait une interférence néfaste sur les suspentes qui ne seraient pas complètement tendues. Ces dysfonctionnements peuvent avoir de graves conséquences, notamment des ouvertures relativement fortes qui pourraient endommager votre carcasse, ainsi que votre équipement.

Un extracteur trop petit augmente la chronologie du processus de déploiement, ce qui entraîne une plus grande consommation d’altitude et donne au paquet de voile plus de temps pour prendre une mauvaise orientation avant d’atteindre l’étirement complet des suspentes et son épanouissement.

La rotation du paquet de voile est la cause principale des orientations et se produit en raison d’une mauvaise position du corps (une voile qui sort d’un conteneur qui ne serait pas à l’horizontale, ne sera pas non plus à l’horizontale une fois déployée.) de l’influence du vent (les ouvertures sub-terminales ne se produisent pas en synchronisation avec la masse d’air), la force de traînée et la stabilité de l’extracteur.

Trop grand ou trop petit

Les tailles d’extracteurs ont tendance à être un peu plus grandes que nécessaire, pour des raisons de prudence. On pense qu’il est beaucoup plus sûr d’avoir un extracteur qui est un peu trop grand qu’un peu trop petit, car il vaut mieux avoir une ouverture qui se produit un peu trop vite qu’une ouverture qui se produit un peu trop lentement.

Mais l’utilisation d’un extracteur surdimensionné peut entraîner de mauvaises ouvertures. Dans de nombreux cas où un extracteur de 42 pouces est recommandé, un extracteur de 38 pouces fonctionnera très bien aussi. Cela ne veut pas dire que vous pouvez choisir votre taille d’extracteur sans réflexion parce que cela fonctionnerait dans tous les cas. C’est seulement pour illustrer que vous ne devriez pas faire l’erreur de penser que parce qu’un extracteur de 38 pouces fonctionne pour 6s de chute, alors un extracteur de 42 pouces fonctionnera mieux. C’est faux. 

 

 

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Conseil

Nos conseils personnalisés vous permettent de faire le bon choix pour votre matériel de BASE jump. Nous pouvons passer un moment avec vous pour discuter de votre progression, du matériel et vérifier votre pliage.

Assurance

Nous offrons la possibilité de vous assurer pour la pratique loisir du BASE jump en milieu naturel. Elle inclus les garanties Responsabilité Civile, Défense / Recours, Assurance de Personne et Assistance Secours en France ( extension monde possible ).

Hike and Fly

Evénement rassemblant Trail et BASE jump.

La course consiste à atteindre le sommet de la montagne en courant avec un parachute et une wingsuit sur le dos. Organisé par Aurélien Chatard.

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