B

Building

Immeuble

Construction dotée d'un grand nombre d'étages

A

Antenna

Antenne

Tour métallique qui permet de recevoir ou d'émettre des ondes radioélectriques

S

Span

Pont

Construction permettant de passer au-dessus d'un fossé

E

Earth

Falaise ou Paralpinisme

Paroi rocheuse descendant à la verticale

Comment débuter le BASE jump ?

Documents à lire

TEXTE PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

Voici quelques pistes pour vous aiguiller dans votre apprentissage
Le proverbe italien “Chi va piano, va sano e va lontano”, s’applique à merveille à la pratique et encore plus à l’apprentissage du BASE. Il existe autant de voies d’apprentissage que de manières de pratiquer. Conséquence de la nature d’un sport “hors-norme” et encore jeune, il n’existe pas de chemin classique. Voici quelques pistes pour vous aiguiller dans votre apprentissage, avec un parrain, seul, ou avec des professionnels.

Avec un parrain
Initier un tiers au BASE jump c’est endosser d’énormes responsabilités. Avant de solliciter un ami mesurez bien la portée de votre demande. Il peut être jugé par la communauté, plus grave, mis en examen pour une erreur commise à votre encontre. Attention cependant, à ne pas satisfaire votre impatience avec le premier venu. Il doit lui même posséder une expérience suffisante. Certains se porteront rapidement volontaires mais vous abandonneront vite par manque de temps ou de motivation. Toutes les personnes ne sont pas aptes à transmettre un savoir, et la pédagogie est un art délicat.

Votre “parrain” ne passera évidemment pas l’ensemble de votre progression à vos cotés mais il va s’engager à transmettre son expérience. Il va prendre du temps, retourner sur des falaises faciles avec vous… C’est un geste de sympathie important.

Pour rencontrer des sauteurs ou vous intégrer à un groupe, et profiter de conseils de pratiquants rendez vous sur des endroits fréquentés. Vous ferez des rencontres et serez amené a accompagner les BASE jumpers. C’est un bon moyen de discuter et de trouver une personne compétente pour vous guider. Vous pouvez également rencontrez d’autres BASE jumpers au sein du centre de parachutisme où vous pratiquer. Comme toujours la patience est la règle.

Seul
Commencer tout seul demande beaucoup de courage et de confiance en soi. Certains y sont parvenus sans encombres, mais cette méthode n’est en rien une voie royale à l’apprentissage du sport… Elle est plus risquée puisque personne ne pourra vous conseiller et débriefer avec vous. Selon nous, elle n’a pas d’intérêt particulier.

Si vous ne connaissez personne dans le milieu ou que vous n’habitez pas dans la bonne région mais que souhaitez vous initier, un stage encadré par des professionnels reste la meilleure solution.

Avec un stage
Il existe des stages professionnels depuis plus de 15 ans aux Etats-Unis. En Europe plusieurs écoles ont dernièrement vu le jour. Ces formations sont organisées par des professionnels avec la volonté de proposer un enseignement complet.

Ces formations sont payantes et souvent étalées sur une ou deux semaines (moyennant entre 1500 et 2000 €). Le déroulement de ces stages est assez conventionnel : sauts depuis un pont, puis de falaises. Les journées sont entrecoupées de cours théoriques et vous débrieferez vos sauts avec votre moniteur. Vous créerez un groupe d’élèves qui deviendra peut-être celui avec lequel vous évoluerez. Ces écoles fournissent généralement un manuel et offre un suivi et des conseils après leurs stages.

Même si deux semaines de formation ne fera pas de vous un sauteur incroyablement expérimenté, elle vous fera gagner du temps et apportera de la pratique et des informations nécessaires à une progression intelligente.

Les vidéos
La génération Gopro est en marche et peut devenir l’allié de votre apprentissage. Une fois de plus il s’agit d’enrichir votre expérience en regardant un maximum de vidéos. Faites l’impasse sur les vidéos de 5 millions de vues et concentrez-vous plutôt sur des vidéos instructives. L’idéal étant de les analyser avec un sauteur expérimenté pour décortiquer au mieux chaque situation.

Les vidéos de débutant sont très intéressantes, et vous garderons d’erreurs trop souvent reproduites.

Nous vous rappelons que l’apprentissage du BASE jump nécessite d’être accompagné à tous les niveaux, les professionnels, votre famille et vos amis sont là pour çà.

La progression intermédiaire
Vous êtes maintenant un débutant confirmé avec environ 50 sauts à votre actif et vous avez une vue d’ensemble du sport.

La période à venir est la plus délicate : vous pensez que se jeter dans le vide est finalement simple ? Beaucoup d’accidents se produisent alors que les pratiquants affichent une centaine de sauts, restez vigilant !

Enchainez le plus de sauts possible avec votre groupe, mais n’hésitez pas à sauter avec d’autres personnes et confrontez les différentes réponses à un problème donné.
Variez les endroits et les hauteurs de saut. Une fois de plus enrichissez votre expérience !

Retournez dans votre dossier de documents sur le BASE jump soigneusement concocté avant de faire votre premier saut et comparez les informations, avec votre vécu…

Quelques conseils de baseux…
Le BASE jump est un sport sérieux, ne prenez aucune décision à la légère. Personne ne vous montrera du doigt si vous décidez de renoncer. Nul besoin de vous justifier, votre conclusion vous appartient et cela demande plus du courage que de suivre bêtement un groupe. Rappelez-vous qu’une fois en l’air, vous sautez seul.

Respectez les autres BASE jumpers et n’oubliez pas que le principal danger c’est souvent vous-même : ne soyez pas un héro !

Prenez une assurance (en vous souhaitant de ne jamais vous en servir), afin de ne pas faire endosser aux communes les frais de secours et entrainer l’interdiction d’un spot.

Conservez les falaises tels que vous les avez trouvées et intégrez les règles établies dans ce sport. Soyez aimable avec les habitants des villages voisins, prenez le temps de discuter avec eux et de leur expliquer notre passion. La cohabitation sur certains endroits n’est pas simple.

L’éthique
Si les baseux protègent leur sport, c’est qu’ils ne veulent pas voir arriver n’importe qui, faire n’importe quoi. Le BASE jump est pourtant loin d’être un milieu fermé comme certains aiment à le faire sentir. Les pratiquants ne sont jamais avares de conseils.

Soyez conscients des efforts fournis par la communauté BASE jump pour faire progresser notre pratique. Nous pensons aux locaux qui rendent possible certains sauts, aux ouvreurs qui délivrent leurs coins secrets et aux autres personnes qui vous y conduisent. Aux fabricants qui fournissent un matériel garantissant votre sécurité, aux mentors et aux instructeurs qui prennent le temps d’enseigner, aux organisateurs d’évènements, aux associations et aux bénévoles. À ceux qui partagent leurs connaissances ou encore aux meilleurs qui vous font rêver… Qu’ils en soient ici remerciés !

Si vous ne vous mettez pas en avant et ne pensez pas être le meilleur au bout d’une centaine de sauts vous trouverez rapidement votre place au sein d’un groupe !

 

 

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

(À lire au préalable Partie 1 : MATOS DE BASE : QUAND ET QUOI ACHETER ?)

Entrainement préalable au BASE jump : apprendre à sauter en BASE tout en apprenant à piloter une voile de BASE, devrait se faire séparément pour beaucoup de gens, même s’ils n’en prennent pas conscience dès leurs débuts. Si vous vous présentez à votre premier saut de BASE (un pont, espérons-le) vous devez connaître la plage de contrôle de votre voile, son point de décrochage, comment effectuer un virage rapide à 180° à l’aide des arrières ou des freins, et comment rejoindre le poser après une approche verticale ou loin du terrain par exemple. Vous serez alors en avance sur vos besoins. Ajoutez à cela des compétences de pliage particulières et vous apprendrez beaucoup plus de vos premiers sauts, alors que de nombreuses personnes tâtonneront dans leurs pliages et atterriront dans les buissons.

Comment je dois faire ? Suivez un cours conçu pour vous préparer à vos premiers sauts de BASE.

En ce qui concerne l’éducation préalable à vos premiers sauts de BASE, il existe des cours unique au monde : Next Level Elevated BASE Skills Course. Vous pourrez apprendre tout ce que nous avons présenté dans la partie 1 de cet article, et bien plus encore. Ces stages englobent non seulement toutes les compétences et exercices avec une voile de BASE, mais également les risques liés au posées dans l’eau (avec un exercice d’emmêlage dans une piscine), le montage et la configuration de votre matériel pour différents temps de chute, et la préparation mentale et physique (y compris des exercices de proprioception amusants) pour les sauts d’objets fixes. Les cours Next Level ont lieu dans les centres du parachutisme du monde entier et vous donnent les outils dont vous avez besoin pour tirer le meilleur de votre stage d’initiation futur et de votre progression en BASE Jump.

Même si vous ne suivez aucun cours précédent vos premiers sauts de BASE, faites au moins quelques sauts avec votre voile de BASE. Encore une fois, lisez la partie 1 pour en savoir plus à ce sujet. Chaque saut dans votre centre de parachutisme local vous donnera 10 fois plus de temps pour connaître votre voile. Profitez de ce temps et de cette altitude. Soyez agressif avec votre parachute, afin de pouvoir maîtriser votre voile dans toute sa plage de contrôle. Mais lorsque vous recevez des conseils dans votre centre, gardez à l’esprit que faire quelques sauts de BASE et vraiment savoir comment piloter une voile de BASE sont deux choses différentes. 

Apprendre à faire du BASE Jump
Si vous envisagez un stage, faites des recherches avant de vous engager et demandez le contenu des cours, combien de temps ils durent et où ils auront lieu.

Alors plutôt faire un stage ou trouver un mentor ?
Je recommande fortement de faire les deux. Trouvez-vous un mentor et faites le meilleur stage. Il y aura des oublis pendant votre stage et votre mentor va également oublier certains détails, et il y a des choses que vous devez savoir absolument que les deux manqueront éventuellement. Obtenez toute l’aide que vous pouvez et essayez d’absorber chaque information recommandé par les base jumpers expérimentés avec lesquels vous entrez en contact, puis décidez de ce qui fonctionne pour vous.

Examinez les motivations de chaque « instructeur » de BASE qui tente de vous vendre leurs équipements. Si votre instructeur vous dit que vous devez lui acheter du matériel, ou que vous ne devez acheter du matériel uniquement d’une marque en particulier, alors peut-être prenez du recul. C’est à vous de faire vos recherches et d’apprendre ce qui est disponible sur le marché pour les choix d’équipement et ce qui est approprié pour le type de saut qui vous intéresse. Le BASE jump est une responsabilité individuelle et une prise de décision délibérée et consciente. Utilisez votre propre responsabilité à votre avantage et pensez par vous-même.

Pour le meilleur ou pour le pire, le BASE est devenu un marché. Même si c’est un petit marché, il y a des gens qui sont financièrement investis pour vous donner des conseils spécifiques sur une marque.

Quel équipement acheter :
Toutes les voiles de BASE sont peu performantes (en comparaisons aux voiles de parachutisme principales) et conviennent à un parachutiste avec plus de 200 sauts d’avion. Peu importe la voile que vous achetez, je suis sûr qu’elle sera plus grande que la voile avec laquelle vous avez fait vos débuts en parachutisme, et une maniabilité moins bonne et avec moins de ressources aux poser. Elle sera plus lente, et elle aura probablement moins de portance et de pénétration face au vent que la voile en Porosité Zéro à 9 cellules que vous sautez probablement. Toutes ces caractéristiques devront être adaptées. Toutes les fonctionnalités des voiles de BASE peuvent être décrites par de belles présentations détaillées sur les sites des fabricants, elles restent cependant des voiles pour le BASE jump de faible porosité à 7 cellules conçus pour être utilisés avec une faible charge alaire (généralement à environ 0,7 lb par pied carré).

Quelques conseils de base : achetez du neuf ! Si vous le pouvez, évitez les équipements dont l’histoire est inconnue. Les parachutes de BASE ont besoin d’un resuspentage fréquent et d’un entretien plus attentif que les parachutes d’avion (les commandes de freins, par exemple, sollicitent plus de charges, d’usure et sont sans doute plus critiques pour votre sécurité). Ce n’est pas que vous n’avez pas de voile de réserve en BASE, c’est que vous n’avez qu’une seule réserve. Choisissez donc la bonne voile.

Envisagez sérieusement le tissu léger : le tissu ultra léger et peu volumineux (le meilleur est sans aucun doute le PN9 de Porcher Sport), est maintenant utilisé en BASE depuis plus de dix ans. Grâce à la science, les parachutes en tissu léger se sont révélé offrir de meilleurs comportements d’ouverture, se plient plus facilement, s’insèrent dans des conteneurs plus petits et sont plus léger pour marcher ou grimper pendant de longues heures. À moins que vous n’atterrissiez à chaque fois dans des buissons épineux ou du sable, un parachute léger vous conviendra probablement. Lisez cet article sur Tissu Léger pour en savoir plus.

Bords d’attaque en Porosité Zéro (ZP) : comme pour le tissu léger, le développement est sur cet aspect de la conception du parachute depuis un certain temps. Un bord d’attaque en ZP améliore la longévité du parachute, la pénétration dans l’air, la ressource au posé et les performances d’ouverture. Plus d’une décennie d’utilisation généralisée sur le terrain dans toutes les applications en BASE a prouvé qu’un bord d’attaque en Porosité Zéro est un avantage significatif pour un coût minimal. En ce qui concerne la porosité et l’aérodynamique, nous pouvons passer en revue certains faits objectifs qui valorise l’utilisation des tissus légers et des bords d’attaque en ZP :
– La porosité est un élément essentiel de la conception et de la fonction de la voile.
– Une porosité importante diminue les performances de glisse et de ressource.
– Le bord d’attaque est la partie la plus critique du profil aérodynamique, et une porosité inférieure ou nulle est un avantage certain.
– Le tissu léger (PN9) se dégrade plus rapidement (car la porosité augmente plus rapidement avec le temps et l’utilisation) que l’équivalent de poids standard (PN1). Faire des bords d’attaque en PN9 est une option moins durable et moins performante.
– Une porosité plus élevée sur le bord d’attaque en particulier, diminue les performances de pénétrations et de ressources.
– Une porosité plus élevée en bord d’attaque modifie le comportement d’ouverture, réduisant sa vitesse d’ouverture et sa consistance (tous les autres facteurs étant égaux).
Le tissu en Porosité Zéro a moins de porosité (presque zéro) que le matériau ultra léger de faible volume (0-3cfm).

Parlez à vos amis : demander ce que les gens autour de vous utilise comme matériel et demandez-leur aussi ce qu’ils ont essayé d’autre.

Parlez aux fabricants : le matériel évolue. Croyez-le ou non, certains nouveaux parachutes sont meilleurs que les anciens et les fabricants peuvent vous expliquer ces progrès.

N’achetez pas au rabais : car vous en aurez seulement pour votre argent. Est-ce qu’économiser quelques centaines d’euros vaut la peine d’acheter un parachute qui ne fonctionnera pas aussi bien pour des sauts glisseur bas, ou conviendra-t-il aux sauts de dérives et à l’utilisation d’une wingsuit ? A mon avis non. Vos amis vont vous proposer de vous amener à un objet bas pour lequel vous voudrez ces ouvertures en intrados supplémentaires qui étaient un peu plus cher, et sur cette longue randonnée pour laquelle vous allez vouloir une configuration plus légère. Ne vous trompez pas lors de votre sélection sur les performances et le confort de votre parachute, en pensant sauver l’équivalent de quelques sauts en parachute. Chaque grand fabricant propose des parachutes légers et polyvalents. Achetez celui-là.

Partie 1 : Quand et quoi acheter comme matériel de BASE ?

 

 

TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

« Quand dois-je acheter mon premier équipement de BASE, que dois-je choisir et dois-je faire un stage dans une école ou trouver un mentor ? »

Quand acheter votre matériel ?
Les fabricants recommandent parfois d’avoir 200 sauts en parachutisme ou d’avoir un contact avec votre mentor ou une école de formation pour vous vendre du matériel. Ceux qui ne se préoccupent pas de savoir comment vous allez commencer ne sont pas très intéressés par votre démarche d’apprentissage, mais certainement plus par vous vendre leurs matériels.

Si vous n’êtes qu’au début de votre carrière de parachutiste, c’est-à-dire avec moins d’une année d’expérience, alors je vous conseille de temporiser votre achat par manque d’informations et d’expérience sur le matériel en générale. Cependant si vous êtes vraiment dans l’optique de faire du BASE rapidement et que vous êtes sérieux, voici ce que vous devez savoir.

Se familiariser avec votre matériel de BASE est important et constitue une étape importante dans votre apprentissage de ce sport. Cette étape est souvent sous-estimée par les débutants et pourtant si primordiale. Si vous êtes incapable de rester sérieux alors que vous venez d’acquérir votre matériel de BASE et que la tentation de vouloir aller sauter est trop grande, alors je vous conseille à nouveau d’attendre pour ce premier achat. Ne l’acheter pas seul, mais seulement lorsque vous aurez trouvé un mentor ou lorsque vous aurez pris contact avec une école. Il est cependant très utile de vous procurer votre matériel avant de vraiment débuter, afin d’apprendre à le monter et le démonter, mais aussi pour apprendre les différentes techniques de pliage.

Parce que les stages d’initiation se déroulent majoritairement dans un environnement BASE jump, et parce que beaucoup de base jumpers ne sautent pas d’un avion avec leur voile de BASE, il en résulte une majorité de mauvais pilotes sous voile dans le milieu du BASE jump. Il existe même parfois de très bon parachutiste sous voile qui ne savent pas piloter réellement leur voile de BASE, car ils ne connaissent pas toutes les possibilités de celle-ci. Effectivement, il parait difficile de pouvoir connaître toutes les subtilités de votre voile sur un saut de pont à 150 m, alors que vous avez beaucoup plus de temps et moins de risques depuis un avion à 4000 m. Bien maîtriser votre voile de BASE jump peux vous sauvez de situation hasardeuse et peux être vous sauvez la vie.

Maintenant que je vous ai expliqué l’intérêt de sauter avec votre voile de BASE depuis un avion avant votre initiation, il ne vous reste plus qu’à le faire vraiment. Cela réduira considérablement vos chances de vous faire mal et vous pourrez vous concentrer réellement sur votre initiation sans vous soucier de la partie sous voile. Vous pourrez alors vous sentir à l’aise pour maîtriser pleinement les posés précis ou les corrections rapides nécessaires en BASE jump.

Que faut-il savoir faire avec votre voile de BASE ?
Une voile 7 caissons pour le BASE jump à généralement une plage de contrôle aux commandes qui est plus long et une vitesse de décrochage réduite, en comparaison avec le type de voile avec lequel vous avez débuté le parachutisme. Il y a des exercices de contrôle de votre voile de BASE qui sont utiles à pratiquer en parachutisme.

Avec votre voile de BASE vous devriez :
– Être à l’aise avec les caractéristiques de décrochage ;
– Apprendre à voler en marche arrière en utilisant soit les commandes, soit les élévateurs arrières ;
– Apprendre à poser votre voile avec les élévateurs arrières (dans le scénario d’une perte de commandes en glisseur bas en BASE) ;
– Apprendre à poser votre voile en utilisant les élévateurs avant pour plus de précision et une meilleure ressource ;
– Devenir confortable avec les approches en parachutales en utilisant les commandes ;
– Apprendre à poser votre voile avec différentes configurations de freins. Utiliser un quart, un demi ou les pleins freins ;
– Vous entraîner à corriger rapidement une orientation à l’ouverture en utilisant les arrières sans décrocher vos commandes de freins ;
– Même exercice, mais en utilisant vos commandes de freins seules ;
– Vous entraîner à vous sortir de torsades rapidement ;
– Apprendre à vous poser précisément, c’est à dire sur la cible et au centre !
– Si vous êtes vraiment un débutant, vous pouvez même mettre le réglage de freinage profond sur votre parachute, alors que vous avez l’altitude pour vous rendre compte (parlez à votre instructeur ou votre mentor BASE du DBS).
– Et bien plus encore !

 

Voici quelques conseils :
Trouver un harnais de parachutisme avec un volume suffisant en principale pour y loger votre voile de BASE jump. Si votre choix s’est porté sur une voile light, alors vous aurez plus de facilités pour cette opération. Pour info, une voile light de BASE en 250 pied carré se loge dans un harnais prévu pour une voile 9 caissons en Zéro Porosité. Si cela ne vas pas avec votre propre matériel, alors rapprocher vous d’un centre pour louer un harnais à cet effet.

Faites-vous assister ou faite ce remplacement de voile par un plieur. Ce n’est pas si compliqué, mais voici ce que vous devez savoir :
– Utiliser des élévateurs trois anneaux compatibles. La plupart des élévateurs pour le BASE ne sont pas compatibles avec un système pour le parachutisme ;
– Renseignez-vous sur comment placer et utiliser le glisseur. Une mauvaise mise en place pourrait avoir des conséquences importantes sur votre sécurité avec une vitesse importante comme en parachutisme ;
– Ceci veut dire peux-être utilisé un glisseur de parachutisme approprié pour qu’il descende correctement dans cette configuration ;
– Apprenez à plier votre voile de BASE. Peux être allez vous la plier comme vous avez l’habitude de le faire. Il n’est pas nécessaire d’effectuer un pliage type BASE jump dans une configuration de saut d’avion. Ceci dis, c’est aussi un point de départ pour apprendre les différentes techniques de pliages ;
– Renseignez-vous sur quel extracteur utilisé, car celui-ci dépend bien de votre vitesse avant l’extraction, de votre taille de voile et comment elle à été plié. Gardez en tête que votre extraction et votre épanouissement de voile ne réagira pas de la même façon si vous utilisez votre extracteur habituel de parachutisme en 32 pouces, un extracteur de BASE en 32 pouces ou encore un extracteur prévu pour votre initiation en BASE généralement en 42 pouces.

Voici d’autres conseils recueilli par des professionnels qui pratique le parachutisme et le BASE jump :
– Ne vous cassez pas le cou sur une ouverture musclé en pleine dérive avec votre voile de BASE. Contentez-vous de faire des sauts à hauteur intermédiaire de largage.
– Ne faites pas l’imbécile sous voile au risque de vous faire griller par votre chef de centre, ou créer des incidents par votre faute envers les autres personnes en approche sous voile. Prévenez qui de droit et faites votre circuit à l’écart de la zone de poser.
– Renseignez vous au préalable à quoi vous attendre d’une ressource, d’un virage engagé et de la réactivité avec ce type de voile.
– Rappeler vous, que poser une voile avec un léger vent de face est plus facile que de ce posé avec un léger vent de travers comme il arrive souvent en BASE jump.

Vous rêvez de faire du BASE jump et pourtant ce n’est peut être pas pour vous !

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Forum

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Conseil

Nos conseils personnalisés vous permettent de faire le bon choix pour votre matériel de BASE jump. Nous pouvons passer un moment avec vous pour discuter de votre progression, du matériel et vérifier votre pliage.

Assurance

Nous offrons la possibilité de vous assurer pour la pratique loisir du BASE jump en milieu naturel. Elle inclus les garanties Responsabilité Civile, Défense / Recours, Assurance de Personne et Assistance Secours en France ( extension monde possible ).

Hike and Fly

Evénement rassemblant Trail et BASE jump.

La course consiste à atteindre le sommet de la montagne en courant avec un parachute et une wingsuit sur le dos. Organisé par Aurélien Chatard.

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