TEXTE ORIGINAL PAR MATT GERDES (SQUIRREL). TRADUCTION PAR ROCH MALNUIT (ROCK DROP).

 

Voler en wingsuit, si vous êtes préparé, est assez simple. Cela ne demande pas beaucoup d’efforts : il faut se détendre, regarder où vous voulez aller et revenir sur la zone de poser sans rien heurter. La partie délicate, celle avec laquelle même certains parachutistes expérimentés ont encore du mal, est le déploiement et l’ouverture de votre parachute.

Cet article tente de rassembler une partie de ce que nous savons et de ce que nous avons appris de l’utilisation des wingsuits et des parachutes ces dernières années. C’est un résumé de ce qui fonctionne le mieux en 2016 selon nous, et cela peut contredire certains récits plus anciens écrits par des clowns de mauvais cirque. Il est à espérer que les techniques décrites ici seront éventuellement remplacées par de meilleures techniques à l’avenir. Telle est la nature du progrès et de la communication. Fini les vielles habitudes, place à la nouveauté !

Le « jeter » d’extracteur est le début d’un processus et non la fin.
L’erreur la plus courante est d’arrêter de voler ou de contrôler sa wingsuit une fois que le geste vers l’extracteur est initié. Atteindre l’extracteur et la déployer est le début d’un processus qui nécessite votre participation active et totale.

D’abord et avant tout, continuez à voler avec votre corps et surtout vos membres dans votre combinaison symétriquement tout au long du processus de déploiement. Que vous relâchiez tout ou que vous ne relâchiez rien, vous devez le faire de manière symétrique, et pour ce faire, vous devez rester conscient de votre position. Sortir votre extracteur puis devenir mou ou simplement penser « c’est bon, c’est enfin la fin du vol » ne fonctionnera pas. Nous voyons les gens « abandonner » leur maintien de cap, de contrôle de la hauteur et de la symétrie de leur wingsuit au moment où ils commencent à faire le geste d’ouverture. C’est probablement le seul moment du vol où la symétrie est la plus importante.

Concentrez-vous sur le maintien de vos épaules au même niveau et perpendiculaires à votre ligne de vol. Choisissez un point de repère à l’horizon et maintenez votre orientation directement vers celui-ci. Une fois que vos élévateurs ont commencé à se mettre en tension, charger les et gardez la charge égale en réagissant grâce aux informations transmises par votre parachute en phase d’ouverture.

Jetez votre extracteur comme si votre vie en dépendait.
Nous savons, avec d’innombrables angles de caméra orientés vers l’arrière lors de sauts en BASE en wingsuit, qu’un jeter peu énergique combiné à un vol lent peuvent rendre votre extracteur complètement improductif, s’il est aspiré dans la dépression sur votre extrados. Pour éviter cela, ayez accès à votre extracteur avec les deux bras en même temps (la plupart des pilotes le font pour garder les ailes des bras symétriques) et déployez symétriquement avec les deux mains, avec une inspiration et un enthousiasme débordant. Ne tombez cependant pas dans l’excès au risque d’affecter négativement la position de votre corps. Gardez la sous contrôle.

Déployez votre extracteur avec l’intention claire et sans hésitation de le mettre dans le vent relatif qui se trouve sur le côté, loin de vous. Ne le lâcher pas, mais jeter le. Ne le tirez jamais qu’à moitié ou ne réalisez pas que la moitié du processus. Allez-y franchement.

Pensez à la symétrie, non seulement pour votre corps, mais aussi pour le flux d’air derrière vous.
À 160 km/h, même votre main crée un sillage significatif et permanent. Donc, la surface de vos ailes de bras est considérablement plus influente sur le flux d’air dans votre dos. Avec une légère dissymétrie de vos ailes de bras, vous pouvez créer une quantité impressionnante de turbulence derrière vous, ce qui affectera votre extracteur et votre voile lorsqu’ils commenceront à se gonfler. La symétrie n’est pas seulement importante pour le chargement de votre harnais à l’épanouissement, elle l’est également pour le flux d’air qui alimente le gonflage de votre extracteur et de votre parachute.

Évidemment, bien que votre position asymétrique perturbe le flux d’air, elle changera également votre orientation. Un tel changement pendant le déploiement n’aidera pas votre ouverture à rester dans l’axe.

Évitez les habitudes qui ruineront votre futur en wingsuit BASE, si vous prévoyez d’en faire un jour.
Si vous prévoyez de ne jamais sauter en BASE, et que vous n’avez jamais l’intention de sauter avec une combinaison plus performante, alors vous pouvez faire « la boule » et perdre 400m d’altitude avant chaque ouverture, si c’est ce que vous aimez (tant que c’est une boule symétrique). Mais, si vous envisagez peut-être un jour de devenir un base jumpers en wingsuit, ou que vous aimeriez sauter avec une conception de wingsuit plus performante, alors prenez les bonnes habitudes et développez une mémoire musculaire appropriée dès vos débuts.

Cela signifie déployer à partir d’une position en plein vol. Si ce n’est pas en plein vol, au moins rapprochez-vous en.

Vos premiers sauts de BASE en wingsuit seront effectués sur une wingsuit de surface modérée à petite, qui ne sera pas capable d’une ressource importante ou efficace. Lorsqu’on saute en BASE avec des petites combinaisons intermédiaires, il est très important de maintenir la vitesse et la finesse pendant le déploiement. Ne ralentissez pas jusqu’au taux de chute minimum avant de faire le geste d’extraction. Gardez l’écoulement d’air propre sur la surface supérieure de votre wingsuit et maintenez le vol sur un axe défini pendant le déploiement. Volez avec maîtrise, volez sur un axe et ne vous effondrez pas en fermant les bras.

Un jour, lorsque vous sauterez avec une combinaison plus avancée, vous pourrez vous enflammer et gagner plus de 30m en ressource, faire un tonneau, sourire à votre caméra placé sur votre ventre, et déployer votre parachute comme vous le souhaitez. Mais gardez les conneries pour plus tard.

Avez-vous déjà prévu de sauter avec une wingsuit plus grande et plus performante ?
Si vous pensez évoluer un jour dans ce sens, développer de mauvaises habitudes à l’extraction pour le déploiement de votre parachute n’est pas le meilleur plan. Il y a cinq ans, la plupart des wingsuits on pouvait fermer les ailes de bras sans efforts avant le déploiement, même avec les plus grandes surfaces. Aujourd’hui, les choses ont changé et ce n’est plus le cas. Les wingsuit modernes et plus performantes ont une pression interne plus élevée, des vitesses avec des angles de vol plus élevées et une structure du bord d’attaque plus rigide. Toutes ces caractéristiques nécessitent un déploiement en plein vol ou presque.

Un déploiement en plein vol peut être appliqué à n’importe quelle wingsuit. L’apprentissage précoce, même si ce n’est peut-être pas au cours de votre tout premier mois d’entraînement, est une bonne idée pour les pilotes qui ont l’intention de progresser d’avantage dans ce sport.

Cela étant dit, la beauté des conceptions de wingsuits actuelles réside dans les larges plages de vitesse d’évolution possible. La variation de la vitesse et du tangage modifie la pression interne et rendent plus faciles ou plus difficiles la dépressurisation et le tangage. En raison des larges plages d’évolution de vitesse, nous avons aussi une large possibilité d’options de techniques de déploiement. Avec une wingsuit plus grande, si vous voulez faire des ressources, réduire votre vitesse et la déformer complètement, c’est possible ! Mais aujourd’hui, la plupart des pilotes experts ne dépressurisent pas leurs ailes de bras ni de jambe. Il existe de nombreuses variations, mais les facteurs qui constituent la base d’un déploiement en plein vol sont les suivants :

Contrôle de la hauteur : voir le schéma ci-dessous. En réduisant votre taux de chute et en augmentant votre finesse (ressource) à une vitesse raisonnable (pas trop lente), vous obtiendrez un minimum de turbulence dans votre sillage.

Contrôle de la vitesse : ne pas déployer en décrochage ou à un angle trop raide.

Contrôle du jeter d’extracteur : touchez avec l’envers de votre main la surface supérieure de votre aile de bras en « comprimant » le moins d’air possible. Le chemin vers votre extracteur ne doit pas être direct, c’est -à-dire au travers de l’aile, mais bien par dessus. Le chemin vers votre extracteur doit contourner par l’extrados de l’aile. Pratiquez-le sur le terrain avec un souffleur (à air froid) dans votre wingsuit ou effectuez des centaines de mouvements d’entraînement pendant vos sauts en parachute. La mémoire musculaire nécessaire pour effectuer cette rotation de poignet et glisser sur la surface supérieure de l’aile de votre bras, avec votre main allant directement vers votre extracteur, nécessite des répétitions.

Toute technique d’extraction qui implique de comprimer ou de relâcher vos ailes de bras ou de toucher autre chose que la poignée de votre extracteur avant d’appréhender votre poignée d’extracteur, doit être améliorée.

Contrôle symétrique en parachutisme

Contrôle symétrique en BASE (identique)

Jeter symétrique de l’extracteur

L’ensemble du processus, de l’influx nerveux à la sortie de l’extracteur, devrait prendre environ une seconde. Entraînez-vous à réaliser ce mouvement jusqu’à ce que vous sachiez avec certitude que vous pouvez passer d’un vol normal au geste d’extraction en une fraction de seconde. Votre main doit passer par sur la surface supérieure de votre wingsuit et aller directement à votre extracteur, et il doit être libéré dans le flux d’air laminaire sur le côté, avant qu’une seconde ne soit écoulée.

N’oubliez pas qu’il y a 0% de chance que votre extracteur soit positionné exactement au même endroit sur votre conteneur de parachutisme et de BASE. Cela signifie que si vous appliquez le même mouvement à votre conteneur de BASE que vous avez pratiqué sur votre conteneur de parachutisme et que vous manquez votre extracteur, vous pourriez mourir. C’est déjà arrivé. Les mouvements d’entraînement sont également importants en BASE. En plus de cela, il est essentiel de s’assurer que votre équipement est bien ajusté et correctement configuré. Enfin, vous laisser une marge d’altitude raisonnable, comme nous le faisons tous, est essentiel.

Ce sont des conseils de base que vous pouvez utiliser pour développer votre propre technique. N’écoutez pas ces personnes qui vous disent qu’il n’y a qu’une seule façon de faire, car il n’y en a pas. Gardez l’esprit ouvert.

La vitesse sur axe : elle doit être ni trop rapide, ni trop lente. Restez efficace et propre.
La beauté des déploiements en wingsuit est que vous avez beaucoup de contrôle sur votre vitesse. Si vous voulez avoir une ouverture plus agressive, vous pouvez voler plus raide et plus rapidement. Si vous souhaitez retarder l’épanouissement de votre extracteur pendant un certain temps, vous pouvez ralentir. L’idéal est une vitesse quelque part entre les deux, et nous devons également déployer nos parachutes dans l’air le plus propre possible. Pour ce faire, nous devons gérer nos turbulences.

La gestion des turbulences arrive en deuxième plan après la gestion de la vitesse. Tout d’abord, ajustez votre vitesse. Vous apprendrez très rapidement ce qui vous fait aller vite ou lentement dans votre wingsuit, et quelle vitesse fonctionne le mieux pour votre déploiement. Ensuite, vous devez arriver à cette vitesse avec le bon angle d’attaque. L’angle d’attaque (AoA) idéal fournit un flux d’air propre sur la surface supérieure de votre wingsuit.

Le processus est le suivant : en vitesse rapide ou normal, ralentissez (ressource en palier), puis stabilisez jusqu’à ce que vous sentiez l’air circuler proprement sur la surface supérieure de votre wingsuit, puis déployez symétriquement.

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L’équipement : longueur de drisse, taille d’extracteur, pod et pliage.
– La longueur de drisse
Plus long n’est pas mieux. Environ 2,5m de l’aiguille à l’extracteur est suffisant.
– La taille de l’extracteur
Pour le parachutisme, un extracteur en Zéro Porosité de 28 à 30″ est la norme communément admise. Pour le BASE jumping, pensez à le plier comme ceci.
– Le pod
De nombreux sauteurs pensent que les pods sans élastiques offrent des ouvertures plus fluides. Je suis un grand fan de ceux-ci pour les sauts en wingsuit.
– Le pliage
Un déploiement parfait en parachutisme devrait avoir votre extracteur, votre drisse, votre pod et vos suspentes étendues au-dessus de vous sur le même axe verticale. La chaîne de déploiement se produit principalement verticalement.

Lorsque vous pilotez une wingsuit, la chaîne de déploiement est répartie plus horizontalement.

Cette chaîne de déploiement plus horizontale est sensible à de nombreux facteurs, comme vos turbulences, l’efficacité de votre extracteur, la façon dont vous rangez vos suspentes, la conception de votre conteneur et la façon dont vous pliez votre parachute.

Plus votre déploiement est sur un plan horizontal, plus il a de chances de devenir bizarre. Une fois que votre parachute a commencé à sortir du conteneur, votre extracteur n’est plus réellement utile. À ce moment précis, votre parachute qui n’est pas complètement gonflé, est comme un nœud sur une corde à sauter, et vos turbulences le font danser comme un lézard épileptique.

Souvent, à ce stade où vos suspentes sont étendues, votre extracteur perd de son utilité, mais votre parachute n’a pas encore commencé à se gonfler, des twists peuvent se produire. Plus vous permettez à votre parachute de danser et de bouger dans tous les sens, plus vous aurez de torsades.

Une solution simple : réduire le temps où votre parachute n’est pas encore gonflé avant la tension complète des suspentes. Pour ce faire, une option consiste à ne pas rouler et serrer le bord de fuite autour de vos suspentes. La technique de rouler et serrer le bord de fuite autour des suspentes n’a pas été développée pour le vol en wingsuit. Il ne devrait probablement pas être utilisé en wingsuit.

En laissant ici un espace ouvert et en roulant légèrement les plis ensemble, juste 2 à 3 tours, cela encouragera l’expansion du parachute plus tôt une fois que votre paquet de voile atteindra l’étirement complet des suspentes. Plus la voile s’épanouit rapidement, moins elle a de temps pour tourner et se torsader. 

Qu’est-ce que tu dis ? Si je plie comme ça, je vais me faire « tarter » ?
Lorsque vous sautez avec une wingsuit, vous devez contrôlez votre vitesse. Pliez pour le type de saut que vous allez faire.

Qu’est-ce que tu dis ? Si je dépressurisé complètement  ma wingsuit et que je tombe comme une pierre, cela élimine les effets néfastes d’un déploiement horizontal de ma voile ?
Le problème avec cela est que la plupart des combinaisons intermédiaires ne peuvent pas être facilement et efficacement dépressuriser avant le déploiement, du moins pas sans une énorme ressource associée à une réduction de la vitesse et donc de la pression interne.

Si imaginer plier de la sorte vous fait peur, ou si vous pensez que c’est une mauvaise idée, alors ne le faites pas. Tout ce que nous pouvons faire, c’est offrir ce qui s’est avéré efficace pour nous lors des vols avec des wingsuit performantes.   

Les torsades : pourquoi elles se produisent, comment les éviter et comment s’en sortir.
Le premier type de « torsade » se produit au niveau de votre pliage, dans votre dos, hors de votre vue (Line Twist). Vous vous en apercevez qu’une fois que votre parachute commence à se gonfler et que vous sentez vos élévateurs un peu trop rapprochés, se penchant déjà vers des twists (vous pouvez le sentir si vous sautez une wingsuit qui permet un accès rapide aux élévateurs sans dé-zipper les bras ). Ces torsades pré ouverture sont le résultat du pliage et des asymétries discutées ci-dessus. Pour les éviter, travaillez sur votre pliage et votre symétrie à l’ouverture.

Le deuxième type de torsades post ouverture se produisent au niveau de votre corps et sont causé par la rotation sous un parachute déjà sous pression ou en vole (Body Twist). Celles-ci sont particulièrement stressantes, car elles peuvent parfois être difficiles à arrêter et entraînent souvent un plus grand nombre de tours.

La meilleure façon de se retrouver avec tout un tas de twists post ouverture est d’ouvrir votre parachute avec un léger virage, en enfonçant une épaule sur un élévateur ou d’avoir une ouverture forte et violente. Lorsque votre parachute se gonfle, vous engagé un virage et une épaule se retrouve plus basse que l’autre. Aucune conception de harnais ne peut empêcher cette épaule de s’enfoncer, quels que soient les gadgets que vous auriez pu sélectionner lors de son achat. Pendant que ce virage se poursuit pendant l’ouverture, votre corps peut commencer à tourner sur le point d’axe de l’élévateur intérieur. Une fois que l’impulsion de rotation commence, il peut être difficile de l’arrêter. Une ouverture brusque ou violente peut aggraver cela, et les pires torsades post ouverture en wingsuit BASE se produisent invariablement pendant les ouvertures les plus fortes.

Les torsades post ouverture peuvent être évitées ou diminués avec le contrôle des élévateurs. Au moment où votre parachute se charge et commence à vous relever, vos mains doivent être déjà sur vos élévateurs. Vous devez diriger votre parachute via les élévateurs, maintenir votre position face vers l’avant via les élévateurs et tenir les élévateurs écartés, si nécessaire. Tout cela vous aidera à rester tourné vers l’avant et orienté correctement.

Pour atteindre vos élévateurs : dès que vous déployez votre extracteur, frappez immédiatement avec vos poings droit devant, puis tendez la main et saisissez vos élévateurs. Le fait de tenir vos élévateurs écartés aidera à arrêter toute rotation du corps et vous pourrez contrôler votre voile. Voir une vidéo.

Notez qu’il est possible d’en faire trop. Si vous attrapez et retenez vos élévateurs trop tôt et trop fort, et que des torsades de suspentes induites par le pliage se produisent, vous pouvez provoquer des torsades plus haut dans vos suspentes, ce qui aggrave la situation. La modération et la sensibilité sont essentielles.

Inutile de dire qu’il est très important de sauter une wingsuit qui vous permet de manipuler au moins la partie inférieure de vos élévateurs sans dé-zipper ou libérer vos ailes de bras.

Une fois que vous êtes en difficulté, et cela nous arrive à tous, il existe plusieurs façons de résoudre les torsades. Il va sans dire que la décision de libérer est toujours meilleure lorsqu’elle n’est pas prise trop tard. Je ne suis attaché à aucune solution et je suis certain qu’il existe d’autres techniques qui peuvent fonctionner aussi bien ou mieux que les options suivantes que j’ai répertoriées dans l’ordre que j’essaie normalement :
1. Saisissez les élévateurs ou les suspentes et détendez-vous. Levez les yeux, voyez de quelle façon vous devez vous détordre et tournez votre corps sous le parachute, comme si vous essoriez une serviette avec un ami. Certaines personnes disent de tordre les élévateurs ensemble, d’autres disent de les écarter. J’essaie généralement de les tordrent ensemble et de me tourner dessous.
2. Placer une aile de bras dans le flux d’air et utilisez-la pour tourner tel un moulin à vent. Vous devez le faire du bon côté, et vous devez avoir une aile de bras assez grande pour capter l’air et influencer le virage. Si vous sabotez inconsciemment votre manœuvre avec une aile de jambe asymétrique en même temps et dans la direction opposée, ce sera peu efficace ! Votre aile de jambe fournira également une résistance dans la bonne ou la mauvaise direction.
3. Battez des jambes et criez. Certains disent que cela fonctionne. La partie coups de pied est évidemment la plus efficace.

Une bonne solution contre les torsades post ouvertures consiste à maintenir une position du corps symétrique. Si vous déployez votre extracteur dans un léger virage, alors vous allez créer une tension plus forte sur un élévateur. Lorsque vous accordez plus de poids sous un élévateur, cela devient un point de pivot. C’est un problème sur tous les harnais jamais fabriqués, la solution est la symétrie et le contrôle des élévateurs.

Les ouvertures fortes ont tendance à produire les torsades post ouvertures les plus violentes. Vous contrôlez la force d’ouverture avec votre vitesse de vol. En wingsuit, vous pouvez choisir votre vitesse. Vous pouvez choisir d’être rapide ou lent, tête haute ou basse, à l’horizontale ou la verticale, etc. Trouvez ce qui vous convient le mieux, puis choisissez-le consciemment. Ne vous contentez pas de jeter votre extracteur sans penser à la vitesse et à l’angle que vous souhaitez avoir pour ce déploiement.

Notes : si vous sautez autre chose qu’une wingsuit pour débutant, relativement peu toilé, c’est probablement une mauvaise idée que de dé-zipper votre aile de jambe. Lorsque vous faites cela, le résultat est que l’aile de la jambe traîne derrière vous comme une girouette. Cette girouette vous rendra très difficile la rotation sous votre voile et affectera votre réaction pour dé-twister. Si vous libérez et que votre réserve s’ouvre avec des torsades, comme elles le font parfois, vous serez à nouveau confronté au même problème de girouette. Cette situation a gravement blessé un de mes amis il y a quelques années (il a atterri très fort sous une réserve face planète, avec des twists dans les suspentes.) Pensez à garder l’aile de votre jambe zippée jusqu’à ce que vous soyez sous une voile saine.

Type de parachute : sélectionner du léger, à faible encombrement, en « F-111 » et docile.
On sait depuis longtemps que le tissu 0-3cfm (F-111) donne de meilleures ouvertures que le Zéro Porosité. La porosité du tissu 0-3cfm offre un gonflage plus consistant et prévisible.

Le tissu Zéro Porosité est populaire en parachutisme, car il est très durable, et nous, les parachutistes, nous sommes connus pour être peu soigneux. Alors ce serait mieux si votre équipement pouvait durer pour l’éternité, la qualité de vos ouvertures devrait avoir plus d’importance pour vous que sa longévité. Les voiles en F-111 spécifiques aux wingsuits se sont révélés meilleures lors des ouvertures et avec moins de libérations. Lorsque vous pilotez une wingsuit, le moment le plus critique en parachutisme est généralement l’ouverture.

Quel que soit le tissu à partir duquel votre parachute est fabriqué, une conception docile avec 7 cellules et à faible allongement devrait être considérée comme obligatoire. Une taille légèrement chargée « plus grande que vous ne le feriez normalement » est un meilleur choix. Il y a eu des discussions sur la question de savoir si des tailles inférieures à 120 pieds carrés peuvent avoir des suspentes suffisamment courtes pour que le parachute soit aspiré dans votre dépression pendant le déploiement. Si vous pensez que cela peut arriver à votre extracteur, attendez que cela arrive à votre parachute. L’autre jour, j’ai regardé un de mes amis tête en bas sous son parachute en Zéro Porosité de 109 pieds carrés, ses suspentes étaient emmêlées dans son support de fumigène sur son pied gauche. Il les a enlevés à la main et n’est pas mort, ce qui était génial. Je suis à peu près sûr que c’était son dernier saut en wingsuit qu’il ait jamais fait avec cette voile, même si c’était probablement une voile amusante pour atterrir.

N’oubliez pas de tirer haut ! Ne laissez pas un parachute docile vous rendre trop confiant.
Une fois que vous avez un parachute docile, en F-111, une voile légère, vous vous y habituerez probablement très rapidement. Les ouvertures relativement souples vous donneront confiance et vous rendront confiant. Et la meilleure façon de merder jusqu’au bout est de commencer à tirer plus bas.

Tous les parachutes, quels que soient leurs conceptions, leurs antécédents, votre technique de pliage ou vos compétences, peuvent et finiront par mal fonctionner. Les torsades sont pratiquement inévitables en wingsuit et la probabilité d’autres dysfonctionnements peut être augmentée. Donnez-vous du temps et de l’altitude pour faire face au drame.

En résumer : voler efficacement avant et pendant le temps d’extraction, restez vigilant tout au long du processus de déploiement et faites voler votre corps symétriquement, sachez comment atteindre votre extracteur proprement et rapidement, contrôler vos élévateurs et utiliser le bon équipement. Amusez-vous bien là-haut.